Lettre à ménécée - Epicure - publié le 08/05/2009

Résumé du document

Fiche de 3 pages présentant Epicure et son ?uvre : Lettre à ménécée



La Lettre à Ménécée comporte 19 paragraphes. La pensée d'Epicure, ici de nature fragmentaire, y répond cependant à une exigence unique : comment libérer l'âme des angoisses qui la troublent afin d'y restaurer un plaisir qui lui est, comme à toute chose, conaturel ?





I. SA VIE

II. RESUME DE LETTRE A MENECEE

Extraits

[...] Il fait alors l'apprentissage de l'exil et de la pauvreté. Il rejoint sa famille réfugiée à Colophon (Asie mineure) par les samiens à la mort d'alexandre le Grand. Aux difficultés matérielles s'ajoute la précarité de sa santé. Il fait alors l'apprentissage de la pauvreté et médite sur l'intolérance politique. Entre -321 et -310, il ouvre une école à Mytilène, dans l'île de Lesbos. Il n'y reste qu'un an mais y laisse quelques disciples. Il aborde ensuite à Lampsaque (près de l'Istambul actuelle) où il restera cinq ans. [...]

[...] Aucun autre philosophe n'a eu autant d'ascendant que lui sur ses disciples, la pensée philosophique est encore dominée par les deux grandes doctrines issues de l'enseignement de Socrate : le platonisme et l'aristotélisme. Au jardin, la vie est frugale. On cultive l'amitié. L'école était ouverte même aux femmes et parmi elles se trouvaient des prostituées et des esclaves. Epicure voulait conduire tous les hommes indistinctement sur le chemin de la sagesse et leur reconnaissait le droit et la capacité de philosopher. [...]

[...] La lettre s'achève alors sur 4 règles, le "quadruple remède", à quoi on peut résumer la philosophie d'Epicure : - Les Dieux ne sont pas à craindre - La mort n'est pas à craindre - On peut atteindre le bonheur - On peut supprimer la douleur. La Lettre a Ménécée représente la doctrine de Epicure car il y exprime toute sa philosophie. ETUDE DE DEUX NOTIONS : La Mort : Épicure prend pour acquis l'immortalité et la béatitude des dieux. Il s'érige contre les préjugés qui rendent les dieux responsables du mal qui advient aux méchants et du bien répandu sur les bons. Les dieux immortels ne sont pas à craindre, car ils se plaisent dans leur bonheur et ne cherchent pas à nuire. [...]

[...] Il ne craint pas la mort car l'existence n'as rien a voir avec l'inexistence, qui n'est pas un méfait. Si l'on comprend que la mort n'a rien d'effrayant, il ne reste plus de raisons d'avoir peur et l'on peut vivre pleinement. Pour Epicure attendre la mort avec peur c'est souffrir de son arriver et non souffrir à son arriver. L'heure de la mort peut se décider ou peut être imprévue, cela prouve donc que l'avenir peut être autant à nous qu'incesissable. [...]

[...] D'autres, non nécessaires, doivent être retenus ou refusés en vertu de la nature, variable, de chacun, et de la sage évaluation des circonstances où ils sont nés. Or en cela précisément consiste le bien c'est à dire le bonheur : dans le plaisir heureusement pensé - autrement dit dans le choix rationnel et l'appréciation exacte des désirs utiles en vue de déterminer, pour chacun, les plaisirs les meilleurs. C'est, à proprement parler, ce qu'Epicure nomme "la prudence", dont il fait la vertu suprême. [...]