Traduction, écriture inclusive, licence Anglais, licence LLCER Anglais, LLCER Langues Littératures Civilisations Étrangères et Régionales, France, langue française, règle grammaticale, grammaire, féminisme, accord grammatical, mouvement MeToo
Ce document est un exercice de version en traduction anglais-français. Il s'agit d'effectuer une traduction rigoureuse, et de mettre un bon sens dans les phrases. Le travail est humain et sans usage de Google Translate, DeepL ou autre outil similaire.
Cette traduction est intéressante pour tout étudiant inscrit en licence d'Anglais avec une mineure en Traduction.
Le texte traduit porte sur l'écriture inclusive dans la langue française.
[...] Ou du moins, ils nient, quand cela les arrange, la nature politique de l'utilisation de la langue. « That this is happening simultaneously with the #MeToo social media campaign, is no coincidence, and reveals the ugly truth: the feminist struggle for justice and equality is not over. Both #MeToo and inclusive writing are perceived as the latest attempt by women to keep on "victimizing" themselves, and as proof that feminists have no sense of priorities: with all the bad things happening to women elsewhere on this planet (cue the racist undertones), French women (and genderqueer people) have the "luxury" of "complaining" about grammar and being "supposedly" harassed. » Le fait que ce phénomène se produise en même temps que la campagne #MeToo dans les médias sociaux n'est pas une coïncidence et révèle l'affreuse vérité : le combat féministe pour la justice et l'égalité est loin d'être terminé. [...]
[...] Instead, it helps us reckon with the language's own inner patriarchal demons, and sharpen our understanding of how language is used. It's about accountability. And that's why it's so scary to its opponents. » L'écriture inclusive ne détruira pas la langue française. Au contraire, elle nous aide à appréhender les démons patriarcaux internes de la langue et à mieux aiguiser notre compréhension de la manière dont elle est utilisée. Il s'agit d'une question de responsabilité. Et c'est pourquoi elle fait si peur à ses détracteurs. [...]
[...] Chaque nom commun possède un genre, et tous les adjectifs doivent s'accorder en genre et en nombre. L'une des règles élémentaires de l'orthographe et de la grammaire françaises est très simple : le masculin l'emporte sur le féminin. Si vous voulez utiliser un adjectif pour décrire une foule composée de cinquante femmes et un homme, cet adjectif doit être employé au masculin. Le pronom utilisé sera également à la forme masculine : ils pour they. « This wasn't always the case. A few centuries back, other grammatical rules (like the rule of proximity) existed that didn't rely so overtly on centering one gender over the other. [...]
[...] « Still, it's troubling how much energy people from every part on the political spectrum are devoting to throwing ridicule and invectives at the proponents of inclusive writing. Their arguments (it's ugly, awkward, unpronounceable, self-righteous, a waste of time, doing a disservice to the feminist cause, a mark of fanatical feminism) are being debunked over and over again, and yet, male writers, philosophers, other self-proclaimed experts, and true defenders of the French language, are popping up like mushrooms. The slimy, poisonous kind. » Cependant, il est troublant de constater à quel point des personnalités politiques de tout bord s'acharnent à ridiculiser et à apostropher les partisans de l'écriture inclusive. [...]
[...] « To counter this very overtly political decision to make the masculine the dominant and/or neutral form in language, so-called "inclusive writing" has emerged over the past couple of decades or so (the term "inclusive" here is highly problematic, and should be replaced by "gender-neutral" or something to that effect, but that's yet another debate). For example, take the sentence "the students are tired." In traditional French grammar, this would be "les étudiants sont fatigués." Reading this, both "étudiants" and "fatigués" are in their masculine form: in both English and French, there is no way of knowing the exact makeup of this student group regarding gender, but while the English word "student" is technically gender-neutral, the French word is gendered, indicating there's at least one male student. » Afin de contrer cette règle très ouvertement politique de faire du masculin le genre dominant et/ou neutre de la langue, ce que l'on appelle « l'écriture inclusive » a fait son apparition à peu près au cours des deux dernières décennies (même si le terme « inclusif » est ici très problématique, et devrait être remplacé par « genre neutre » ou quelque chose de similaire, mais cela relève d'un autre débat). [...]
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