Grammaire méthodique Riegel Pellat Rioul capes agrégation
Fiches complètes de l'oeuvre Grammaire méthodique du français de Riegel, Pellat et Rioul.
Ces fiches recensent l'ensemble des titres de cette oeuvre. Dans chacun de ces titres sont retenus les éléments essentiels de la grammaire méthodique du français.
Elles sont destinées à l'ensemble des étudiants en lettres modernes et classiques, en particulier aux personnes préparant les concours de l'enseignement.
[...] Les accents Ce sont des signes diacritiques qui indiquent la prononciation des voyelles sur lesquelles ils sont placés, mais pas seulement. L'accent aigu apparaît sur e dans une syllabe graphique ouverte, et à la finale devant –s. il est impossible de l'utiliser en syllabe fermée. Il note généralement un e fermé, sauf dans quelques mots (ex : crémerie, événement, etc.) puisqu'il notait jusqu'au 18ème siècle un e ouvert. L'accent grave sur e note un e ouvert, il se place à l'intérieur du mot en syllabe graphique ouverte, et en finale devant –s. [...]
[...] Ils sont appelés morphogrammes lexicaux. Les graphèmes à valeur logogrammique Ils constituent des « figures de mots ». Selon le principe idéographique, ils jouent un rôle sémantique, en permettant la distinction des homophones (grammaticaux ou lexicaux). Les graphèmes étymologiques ou historiques Certaines lettres étymologiques ou historiques ne jouent plus aucun rôle dans le système graphique d'aujourd'hui, elles subsistent comme témoins de l'Histoire ou de la filiation de la langue française avec le latin et le grec. Il s'agit des consonnes doublées purement graphiques, qu'elles soient étymologiques (ex : ville), ou historiques (ex : honneur (notation d'ancienne voyelle nasale), halle (notation de la brièveté de la voyelle) ; de lettres latines (ex : doigt < digitum) ; de lettres grecques (ex : rh (rhétorique), ch (chiasme), etc.) Note : un graphème présente souvent plusieurs valeurs simultanément (ex : aim dans faim a valeur phonogrammique, il note [õe] ; morphogrammique, il permet de lier des affixes (ex : famine) ; logogrammique, il distingue faim de fin. [...]
[...] Cette représentation n'est pourtant pas biunivoque (ils ne font pas que ça, et ils ne le font pas toujours de la même manière) ex : le phonème peut être noté c (devant y). Le principe idéographique : Les graphèmes renvoient à des aspects grammaticaux ou sémantiques des mots sans forcément correspondre à des phonèmes. Le graphème Comme unité polyvalente, le graphème a en premier lieu une valeur phonique. Dans une écriture alphabétique, un graphème peut correspondre d'abord à un phonème donné. [...]
[...] Elles peuvent être ouvertes (se finir par une voyelle écrite) ou fermées (se finir par une consonne écrite). Les graphèmes à valeur phonogrammique Ils correspondent directement aux phonèmes, et peuvent être des lettres simples, des lettres simples à signes auxiliaires (ex : é), des digrammes, ou des trigrammes. Les graphèmes à valeur morphogrammique Ce sont les marques morphologiques des mots, la plupart du temps, ce sont les terminaisons (verbales ou nominales), dans ce cas, ils sont appelés morphogrammes grammaticaux. Ils peuvent aussi indiquer des séries lexicales en reliant un radical à ses dérivés (ex : le d de tard permet d'obtenir tarder ou tardif). [...]
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