Problématique : ' Quels sont les problèmes qui ont poussé les hommes à renoncer à leur indépendance naturelle pour se soumettre à une communauté commune, politique? '
[...] C'est en ce sens que la souveraineté est caractérisée par l'indivisibilité : la souveraineté est issue de la volonté du Peuple entier, et non d'une partie du Peuple (elle serait sinon une volonté particulière. Mais cette volonté générale n'est pourtant pas la volonté de tous ; elle ne représente pas un simple compromis entre des volontés et des intérêts particuliers. Elle vise l'intérêt général et le bien commun. Par le Contrat social, les pouvoirs des individus sont transmis à la communauté. Celle-ci est dirigée par l'intérêt général. [...]
[...] Mais si l'homme primitif est asocial, il n'est pas pour autant antisocial. Bref, l'homme primitif est tout simplement indépendant, les hommes n'ont presque pas de relations entre eux, l'inégalité entre les hommes est presque nulle. Le Discours sur l'origine des inégalités se divise en deux parties : la première partie est consacrée à la description de l'homme naturel, la seconde à l'origine de la société. Rousseau envisage l'homme naturel sous trois aspects : L'aspect physique : l'homme naturel est un animal très bien organisé ; L'aspect métaphysique : Rousseau s'interroge sur la différence essentielle entre l'homme et l'animal, ce n'est certainement pas l'intelligence, c'est sa qualité d'agent libre et sa perfectibilité ; L'aspect moral : l'homme naturel a avant tout les soucis de sa propre conservation, il connaît "l'amour de soi", autrement dit un égoïsme instinctif et innocent. [...]
[...] L'institution de la propriété augmente en des proportions gigantesques l'inégalité mais elle permet le développement de l'agriculture et le progrès de la civilisation. Rousseau conclut son discours en disant que la société viole la Loi de la Nature et instaure la misère et l'oppression. Dans son explication du passage de l'état de nature à la société civile, Rousseau s'oppose à la vision de Hobbes. Pour celui-ci l'homme est par nature égoïste et méchant et ne s'associe à ses semblables que par intérêt. [...]
[...] Tel est le problème dont le Contrat Social donne la solution. B. Le pacte social Il faut trouver un contrat tel que la liberté soit définie par les lois de " telle sorte que, chacun obéissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant Ce contrat qui permet ce passage de la liberté naturelle à la liberté conventionnelle, comporte certaines clauses qui définissent des droits et des devoirs pour l'adhérant au contrat. La clause essentielle repose sur le fait que chaque adhérent au pacte social doit s'aliéner totalement. [...]
[...] Thérèse avait eu 5 enfants de Rousseau, et il les avait tous déposés aux Enfants-Trouvés. En 1754, Rousseau est reçu à Genève et il est réintégré dans l'église calviniste. En même temps, il a recouvert sa qualité de citoyen genevois et commencé à écrire plusieurs de ses œuvres bien connus. Entre l'année 1750 et 1757, il a écrit le Discours, le Second Discours, la Nouvelle Heloïse, l'Emile, le Contrat Social et la Lettre à d'Alembert. En juin 1762, la police a confisqué l'Emile qui vient d'être en vent. [...]
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