Glycémie, glucose, insuline, glucagon, glycogène, foie, cellules hépatiques, muscle, métabolisme, glucogenèse, adrénaline, cortisol, cycle de Krebs, glycolyse
La glycémie est maintenue dans un intervalle compris entre 0,7 g/L (4,5 mmol/L) et 1,1 g/L (5,5 mmol/L). Le glucose constitue un substrat énergétique dont le catabolisme permet de libérer de l'énergie exploitable par la cellule. Contrairement à d'autres nutriments, il peut être utilisé en conditions anaérobies, c'est aussi le cas du fructose et du galactose.
En présence d'oxygène, le glucose est oxydé par la voie aérobie, impliquant la glycolyse, le cycle de Krebs et la phosphorylation oxydative dans la mitochondrie. Cette voie permet une production maximale d'ATP. En revanche, en conditions anaérobies, l'oxydation complète n'est pas possible, et le pyruvate issu de la glycolyse est transformé en lactate par le lactate déshydrogénase, assurant ainsi la régénération du NAD? nécessaire à la poursuite de la glycolyse.
[...] Il stimule la synthèse et la libération d'insuline en potentialisant la réponse des cellules ? pancréatiques au glucose. Il participe ainsi à l'anticipation de la régulation glycémique en favorisant une sécrétion plus rapide et efficace d'insuline après un repas. En parallèle, il augmente le flux sanguin mésentérique, ce qui facilite l'absorption des nutriments. Le GIP fait partie des incrétines, aux côtés du GLP-1, qui jouent un rôle clé dans l'adaptation hormonale aux apports alimentaires et permettent un contrôle plus précis de la glycémie postprandiale. [...]
[...] avec des ramifications formées par des liaisons ? tous les 8 à 12 résidus. Sa synthèse est assurée par le glycogène synthase, qui catalyse l'allongement de la chaîne principale, et par l'enzyme branchante qui introduit les ramifications. La glycogénogenèse est le processus par lequel le glucose est stocké sous forme de glycogène. L'image détaille les principales étapes biochimiques impliquées : Conversion du glucose-6-phosphate en glucose-1-phosphate : Cette réaction est catalysée par le phosphoglucomutase, permettant l'isomérisation entre ces deux formes phosphorylées du glucose. [...]
[...] Muscle squelettique Les muscles squelettiques possèdent des réserves de glycogène qui ne peuvent être utilisées que pour leur propre métabolisme. Ce tissu consomme une grande quantité d'énergie et son activité varie fortement en fonction des besoins. En période postprandiale, le glucose est capté par les muscles via le transporteur GLUT4, puis principalement stocké sous forme de glycogène pour une utilisation ultérieure. Au repos, le métabolisme musculaire repose principalement sur l'oxydation des acides gras pour produire de l'ATP. En revanche, lors de l'exercice, l'utilisation du glycogène musculaire s'intensifie et la glycolyse anaérobie peut produire du lactate si l'intensité est élevée. [...]
[...] Pour rétablir l'équilibre, des mécanismes physiologiques interviennent afin de ramener la glycémie à sa valeur de consigne. Ces régulations impliquent principalement l'action des hormones pancréatiques : l'insuline favorise l'absorption et le stockage du glucose en cas d'excès, tandis que le glucagon stimule la libération du glucose hépatique en cas de déficit. La régulation de la glycémie repose sur des interactions complexes entre plusieurs organes, permettant d'assurer un apport constant en glucose aux cellules. Le pancréas joue un rôle central en ajustant la sécrétion d'insuline et de glucagon en réponse aux variations glycémiques. [...]
[...] Bilan Situation post-prandiale Situation post-absorptive III) Régulation hormonale : insuline et glucagon Insuline et glucagon L'insuline et le glucagon sont deux hormones pancréatiques jouant un rôle central dans la régulation de la glycémie et du métabolisme énergétique : - L'insuline : sécrétée par les cellules ? du pancréas, est un peptide constitué d'une chaîne A de 21 acides aminés et d'une chaîne B de 30 acides aminés. Son action est médiée par un récepteur à activité tyrosine kinase. Elle augmente la perméabilité au glucose dans les muscles et le tissu adipeux en favorisant l'expression du transporteur GLUT4. Elle stimule la glycogénogenèse dans les muscles, la glycolyse et la lipogenèse en activant la biosynthèse des acides gras. [...]
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