Diffusionnisme, aire culturelle, mondialisation, Augustin Berque, tourisme, nationalisme méthodologique, État-nation, ONU Organisations des Nations Unies, Chine, Tibet, Jean Gottman, culture agricole, Fernand Braudel, Samuel Huntington, Jean Malaurie, mouvement de capitaux, conférence de Belgrade, BRICS Brazil Russia India China South Africa, décolonisation
Les individus sont porteurs de culture. On peut aussi accepter facilement que des territoires soient porteurs de culture, mais il faut aussi penser au fait que les gens qui y vivent portent cette culture aussi. Il existe des cultures régionales qui englobent un territoire et les personnes qui y vivent, mais il existe aussi des cultures non territoriales, non régionalisables dont on ne peut pas regrouper la localisation bornée par des frontières. L'exemple de ces cultures peu régionalisables est les cultures des diasporas (Dispersion (d'une communauté) à travers le monde), mais cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas en faire la culture. Derrière les collectifs, il peut y avoir une ethnie, un peuple, une nation, une communauté, donc des termes adjacents proches, mais qui ne sont pas toujours utilisés dans les mêmes circonstances. Ces individus et ces collectifs sont avant tout des habitants de la Terre, il va être très difficile de découpler culture et espace, individu et espace, puisque nous sommes constamment des habitants de la Terre, on a toujours un lien avec l'espace. Selon La Blache, on ne peut pas séparer l'histoire d'une civilisation et son espace. Il y a une dimension spatiale qui nous constitue et de laquelle on est indissociables.
[...] La notion d'aire culturelle : comment la dimensionner ? La notion d'aire culturelle a plutôt été utilisée pour désigner des découpages macro-géographiques. Exemple simple : l'aire culturelle méditerranéenne. Cette aire est unifiée par une culture commune mais d'abord par des caractéristiques biophysiques avec la Méditerranée, avec le climat méditerranéen (été chaud et sec). Cette aire culturelle peut être qualifiée comme telle car elle est unie par une culture. C'est une culture agricole (blé, vignes, oliviers, petit bétail) d'abord qui valorisent les terres sèches ou la complémentarité entre montagnes humides et littoral sec. [...]
[...] Ce modèle permet de distinguer des régimes démographiques traditionnels des régimes démographiques modernes. Si le modèle est effectif, il permet de prévoir que l'humanité ne dépassera pas les 9 milliards de personnes. Ce modèle pose une grille de lecture très finaliste sur ce qui va arriver mais qui malgré tout plaque sur la réalité une grille du temps permettant de dire si les pays sont en retard ou avance sur leur transition. Fernand Braudel (déjà évoqué) c'est par lui que la question des aires culturelles et des civilisations s'est installée en histoire. [...]
[...] - Le rôle croissant des entreprises qui prennent le pas sur les rôles sur les Etats. Ce sont les entreprises qui décident de leur propre développement (étatisation de l'économie). Il faut distinguer les règles éco internationales étatiques et les règles éco entrepreneuriales transnationales. Les années 80 c'est le triomphe du néo-libéralisme. On incite les pays en développement a entré dans ces logiques néolibérales. Ces logiques sont très défendues dans les différents sommets en congrès par Reagan et Tchatcher. Cela devient une doctrine orthodoxe du FMI et de la banque mondiale qui viennent en aide aux pays en développement à condition qu'ils respectent les règles de la dérégularisation. [...]
[...] C'est un grand compilateur de données qui renvoie à la culture matérielle. Il arrive à un conclusion simple : l'environnement ne fait pas la culture. Cette phrase est assez proche de celle de Febvre qui disait « la nature propose, l'homme dispose ». La culture que l'on observe n'est pas une réponse mécanique aux contraintes environnementales. Ecole germanique : Graebner pensée diffusionniste qui se développe grâce à Ratzel notamment. Ecole américaine : Boas, Kroeber, Wissler fortement inspiré de l'école germanique. Kroeber distingue la diffusion stimulante, la diffusion par contact et la diffusion contrôlée. [...]
[...] On s'intéresse aux effets de la mondialisation sur les aires culturelles. Les conséquences culturelles de la globalisation c'est une réflexion sur les aires culturelles. Descola, anthropologue qui a enseigné au collège de France où il a fondé une chair d'anthropologie de la nature. Il a montré que la notion de nature n'existait pas dans toutes les sociétés. Descola nous dit que le destin du mot « civilisation » s'est joué en 2 siècles et entre 4 traditions nationales : française, allemande, américaine et anglaise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture