Biogéographie, vie végétale, physiologie végétale, eau, couverture végétale, David Douglas, formation végétale, nomenclature, climat, groupement végétal, phytogéographie, dynamique végétale, acclimatation, naturalisation, sève brute, sève élaborée, photosynthèse, température, microclimat, eau atmosphérique, porosité
La biogéographie est la branche de la géographie qui se consacre à l'étude de la vie à la surface du globe. On l'étudie par le biais d'analyses descriptives et explicatives de la répartition des êtres vivants. On va surtout étudier les couvertures végétales du globe dans ce cours car c'est un élément important qui marque les paysages. Ces couvertures végétales appartiennent à la biosphère (partie du globe marquée par la vie) et cette biosphère est en interaction avec l'atmosphère, l'hydrosphère et la lithosphère (substrat : roche en place sur laquelle vient se former le sol).
[...] Les particules d'argile viennent s'accumuler dans l'horizon B et cet horizon devient tellement riche en argile qu'on place un « t » à la suite du B Bt. On passe ensuite à un sol dit podzolique. Ce sol se retrouve dans les Landes. L'horizon BP représente l'alios (couche imperméable). Un sol podzolique est très évolué (cela n'est pas forcément positif en pédologie). [...]
[...] Finalement, la plante absorbe de l'eau et du CO2 et rejette de l'oxygène. Ce mécanisme de photosynthèse recroise des problématiques actuelles portant sur la question des rejets de gaz carbonique dans l'atmosphère mais aussi sur le stockage temporaire du CO2 dans les végétaux. Les biologistes s'attachent à établir des bilans fixation-rejet du CO2 pour les grandes formations végétales du globe. Ainsi, on estime qu'une forêt équatoriale a un bilan positif à savoir qu'elle stocke plus de CO2 qu'elle n'en dégage. [...]
[...] Le cycle de l'azote participe à l'évolution des sols. Aussi, on sait qu'il y a un lien entre la quantité d'azote présente dans un sol et les rendements d'une parcelle. 1.3. Les propriétés de l'humus stable Les différents types « d'humus forestier » : mull, moder, mor. Quand on a que les feuilles de l'année en surface, c'est l'humus mull (couche L). La décomposition a donc été très rapide, l'activité biologique a été intense, les températures ont été favorables, pas de problème d'eau (ni excès ni manque), bonne aération du sol, richesse édaphique du sol. [...]
[...] Ce bouleversement provoque la dégradation brutale ou progressive du sol et/ou de la végétation. Les facteurs de la régression sont multiples : - Causes dites « naturelles » progressives ou brutales à des échelles de temps variables. *incendies *tsunamis/tremblements de terre *glissements de terrain *cyclones, typhons, ouragans *sécheresses *inondations *éboulements événements soudains, versants qui tombent à l'instant T / éboulis descente d'éléments progressive au cours du temps par l'effet de la gravité Causes biologiques dues à une variation de densité ou d'impacts de certaines populations animales Exemple : la grande faune (surpopulation de chevreuils qui frottent ses bois sur les arbres, les jeunes pousses notamment), les insectes dits « xylophages » (scolytes qui pondent sous écorce arbres et les font mourir). [...]
[...] Ces cellules végétales et animales transformées libèrent de l'azote. Cet azote peut prendre différentes formes : - Une forme dite ammoniacale (NH3+). Cet azote peut être stocké dans le sol mais il n'est pas absorbable directement par les végétaux. Il subit des cycles de transformations (la nitrification) et par ce processus, il va progressivement acquérir une forme assimilable par les végétaux qui sont des nitrates (NO3-). Il faut qu'il y ait moins de 50mg de nitrate dans l'eau pour qu'elle soit consommable. Le nitrate est un bon fertilisant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture