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La conscience peut-elle nous tromper ?

Commençons par une petite étymologie. Le mot français conscience vient du latin conscientia, formé par cum signifiant « avec », et scientia pour « science ». La conscience est propre à l'homme ; c'est la connaissance immédiate, ou réfléchie, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous.

Conscience

Credit photo : crosswalk.com

La notion de conscience est utilisée à la fois d'un point de vue moral et d'un point de vue psychologique. Et dans les deux cas, il s'agit de la contribution à la connaissance effective d'un sujet, soit de son état intérieur, soit de son devoir. La conscience en tant que présence s'oppose à l'inconscient en tant que sorte de rêve, de perte de conscience, d'états dans lesquels on n'est plus présent à soi-même, dans lequel se passent des choses en soi qui ne se reflètent pas dans la conscience, mais ces effets ne sont pas liés à un « je » qui en assure la présence.

L'absence de conscience coïncide également avec l'absence de connaissance.

Exemple de plan

Problématique > Comment pourrait-on être trompé en rejoignant la société ?

I) L'Homme doit éveiller sa conscience pour savoir si elle nous trompe réellement

A. La conscience et l'illusion : rêve ou réalité

B. Le pouvoir de la parole et du mensonge utilisé sur les autres

II) La conscience fait de l'Homme un sujet qui pense

A. La faculté de penser a fait de l'être humain un acteur du monde

B. Les choix comme résultats de la conscience

Types de conscience (aide au développement)

La conscience reflétée est la conscience qui a ici une capacité de rétroaction critique sur nous-mêmes, sur nos expériences, sur nos actions, etc. La conscience tourne sur elle-même, prend ses états de conscience comme objets de conscience ; le sujet conscient reprend ici la conscience.

La conscience réflexive est la manière de ressentir, d'appréhender, de se connaître et donc de prendre conscience de ses propres actions. Ici, le « je » symbolise le point d'unité, le centre de convergence de nos états précédents.

La conscience immédiate ou, en d'autres termes, la conscience spontanée est ce qui accompagne toutes nos actions, nos perceptions, etc. (une sorte de présence du monde, à laquelle nous faisons attention : alors nous ne sommes pas « immergés » dans le monde, confondus avec).

La conscience morale est la capacité de l'homme à juger ses propres actions pour le bien et pour le mal, ce qui, même s'il risque de nous faire ressentir des remords et une mauvaise conscience, nous rend dignes. La voix morale, qui est purement interne, privée, est néanmoins commune et identique pour tous. C'est universel. Les différences morales entre hommes ne dépendent que de leur décision d'écouter ou non cette voix, de faire attention ou non. La conscience morale est un instinct très important, elle ne nous mène pas aveuglément, mais au contraire, elle est le signe de notre liberté.

Citations (pour illustrer votre dissertation)

Descartes : « Ma propre pensée ou conscience", Discours de la méthode.

Kant : « La conscience est la raison pratique qui représente pour l'homme son devoir de l'absoudre ou de le condamner dans tous les cas d'application de la loi », Critique de la raison pure.

Rousseau : « Conscience !" Conscience ! Conscience ! Instinct divin, voix immortelle et céleste : guide sûr d'un être ignorant et obstiné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui fait de l'homme un Dieu, c'est vous qui faites l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions », Emile ou De l'éducation.

Sources :

https://www.ladissertation.com/Archives-du-BAC/BAC-Philosophie/La-conscience-peut-elle-nous-tromper-cas-240457.html
https://www.philofacile.com/La-conscience-peut-elle-nous-tromper.html

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