Préparez les épreuves orales du bac avec un tuteur rédacteur

La nécessité du sport pour le corps et la santé, mais aussi pour le mental et le bien-être, n’est plus à prouver. Or, nous sommes amenés à faire un triste constat, du fait que la numérisation et l’’’ubérisation’’, sans remettre en cause toutes leurs vertus, ont malheureusement en partie rendu l’individu plus sédentaire que ce qu’il était avant. D’une part, car les déplacements physiques sont volontairement limités par la technologie, à des fins de gains de temps, mais aussi de praticité : qu’il s’agisse du télétravail, des véhicules, des transports, des applications comme Uber et ses applications concurrentes… D’autre part, parce que l’individu passe plus de temps devant les écrans, ce qui laisse moins de temps à la pratique sport. Ainsi, dans ce contexte, il est légitime de nous nous demander de quelle manière nous pouvons procéder afin de promouvoir et encourager l’activité physique et de lutter contre la sédentarité, qui est un vrai fléau contemportain. Ainsi, en nous appuyant sur les trois documents qui nous sont fournis, nous allons présenter deux de nos propositions afin de promouvoir l’activité physique régulière et la pratique du sport. La première sera centrée sur une campagne de sensibilisation qui serait effectuée d’une manière plus poussée, mais aussi plus ‘’visuelle’’, sur les risques liés à la sédentarité tout comme sur les bienfaits d’une pratique sportive régulière. Tandis que la seconde portera sur l’initiation à la pratique, qui fera prendre goût à la personne au sport par elle-même.

Le sujet complet de l'EPPCS 2025 avec ses documents est disponible ici

1)    Première proposition : la mise en place d’une communication plus explicite autour des risques liés à la sédentarité et des bienfaits de l’activité physique

En visualisant le document 1, nous pouvons en effet nous apercevoir des avantages de la communication visuelle, qui agit d’autant mieux autant sur le conscient, en expliquant les choses de manière visuelle et schématisée, que sur l’inconscient. C’est justement un type de communication qui est assez utilisé pour prévenir sur les risques des pratiques néfastes pour la santé, à l’image des paquets de cigarettes sur lesquels les visuels d’avertissement sont pour cette raison rendus obligatoires au niveau étatique. Alors pourquoi ne pas en faire autant avec la sédentarité ? qui est aussi une (non-)pratique néfaste, certes passive. 

Pour que la communication soit percutante, et tape dans l’œil de celui à qui elle s’adresse, il est d’usage de faire le destinataire se sentir concerné. C’est en effet ce que parvient à faire le document 3, en nous mettant sous les yeux des chiffres qui nous font nous rendre compte de l’ampleur de la population concernée par le manque d’exercice et les risques qu’il entraîne. 

Ainsi, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation, nous proposons la conception de visuels qui combineraient ces deux aspects-là. Des images percutantes, comme celles utilisées pour alerter sur les risques de la mort subite ou d’une maladie dépistable mais ignorée, ou sur ceux liés au tabagisme ou à la conduite en état d’ébriété. Images qui seraient accompagnées de chiffres, mais aussi de slogans, qui feraient rendre compte du nombre de personnes concernées par la sédentarité et des conséquences de cette dernière, nombre encore assez sous-estimé dans l’imaginaire collectif. 


2)    Deuxième proposition : initier à la pratique du sport, afin d’y faire prendre goût

Le document 2 nous fait nous rendre compte que la motivation n’est au final difficile à trouver que pour les personnes non-initiées, car lorsqu’on s’y habitue, le sport devient comme une sorte d’’’addiction positive’’, où le plaisir procuré par la pratique de l’activité sportive que l’on apprécie ‘’auto-génère’’ la motivation pour la réitérer. Ainsi, nous trouvons pertinent d’aider les personnes à franchir le pas, afin qu’elles prennent ensuite goût au sport par elles-mêmes. 

Nous proposons ainsi plusieurs dispositifs qui y contribueraient : premièrement, une subvention pour les organisations dédiées à la pratique du sport, telles que les salles de sport ou les piscines, afin de leur permettre d’offrir une période d’essai gratuite ou à prix réduit, sans pour autant avoir à supporter de lourds coûts supplémentaires. Deuxièmement, nous proposons d’investir davantage dans des événements sportifs qui seraient organisés par des instances publiques et qui seraient dédiés à l’initiation à la pratique de différents sports. Enfin, nous proposons de mettre en place un dispositif qui pourrait ressembler, sur le principe, au pass Culture, et qui permettrait un accès gratuit sporadique à des événements et à des lieux dédiés à la pratique de différents sports.

Ainsi, une fois initiées au sport, et comme expliqué dans le document 2, ces personnes pourront y développer elles-mêmes une appétence, ce qui rendra leur pratique régulière, sans qu’il y ait par la suite besoin d’une nouvelle incitation extérieure.

Conclusion

Pour conclure, nous pouvons dire que, pour promouvoir et encourager la pratique du sport, nous proposons d’agir de deux manières. Premièrement, nous proposons de communiquer par le biais de campagnes de sensibilisation plus percutantes, celles qui attirent le public, qui lui font réaliser ce qu’il ne réalisait pas entièrement, et ensuite adapter son mode de vie en conséquence. Et deuxièmement, nous proposons des dispositifs qui inciteraient à l’initiation au sport, pour que la personne développe un goût pour l’activité physique qu’elle n’avait pas avant, et ainsi, pour que l’incitation extérieure ne lui soit plus nécessaire par la suite. Une combinaison de ces deux propositions permettrait ainsi au grand public de se rendre compte de la nécessité de l’activité physique, de s’y initier, et de la poursuivre sans qu’elle lui déplaise.