Religion et politique - publié le 17/12/2013

Thèmes abordés

Religion, politique, pratique religieuse, modernité politique, tolérance

Résumé du document

On trouve des religions d'État avant la laïcité, qui étaient des religions d'État, ce n'est pas pour autant qu'il n'y avait pas de tolérance.
Q° : comment le monde moderne que nous connaissons a créé la tolérance que nous avons aujourd'hui.
Aujourd'hui, la tolérance n'est pas l'idée que toutes les idées se valent pour respecter l'autre, contrairement aux idées préreçues. Bien sûr il y a l'aspect disant que l'autre est ce qu'il est et que je dois l'accepter tel qu'il est, mais ce n'est qu'une vue basique.

Extraits

[...] La Religion fait partie de l'ordre publique, distincte du temporel, mais les deux sont intrinsèquement liés. Avec l'arrivé du protestantisme (Luther en Allemagne et Calvin en France), Calvin développe l'idée que si on est Cathare on a envie que tous deviennent cathare, mais aussi de se substituer à l'Église catholique, car c'est selon Calvin une fausse église chrétienne. Il ne veut pas coexister, il veut remplacer. L'enjeu des guerres de religion est donc de savoir si un courant contestataire va pouvoir se substituer à une autre église ! [...]

[...] Chez les modernes, le droit est un droit non-attribué par rapport à son rôle ds l'ordre social, un doit attribut de l'humanité, la de la religion est donc une liberté individuelle, l'égalité de traitement de la Religion est question de l'égalité des hommes. Donc toutes les religions doivent être mise en égalité, mais ds l'ordre privé ; par logique juridique (égalité de nature entre les hommes, entraine égalité des droits et donc égalité de religions). Si on a maintenue une religion ds l'ordre pu jusqu'en 1905 Donc la Tolérance est un principe ! [...]

[...] C'est une guerre d'ordre politique. Cf. l'auteur concurrent de Bossuet : le pasteur Jurieu. Voltaire, Traité sur la tolérance, qui lui est libre car non-croyant, nous dit que tt que les sociétés ne fonctionne pas avec les Lumières, il y aura tjrs cette idée de lutte pour une religion de l'ordre publique, les autres existant mais étant ds l'ordre privé, donc droits [Notons qu'en Angleterre, c'est le protestantisme qui est religion publique, le catholicisme est reléger ds l'ordre privé, ds le Bill of Right, interdit par exemple aux princes d'être catholique, tjrs en vigeur aujourd'hui.] II] Comment la modernité politique conteste et donne une nouvelle forme de la tolérance. [...]

[...] C'est assez dur à comprendre chez les modernes, pour qui la religion appartient au privé. Ex : Ds le royaume de France, il existe des communautés juives, qui sont des sujets du Roi de France. Mais puisque la religion fait partie de l'ordre publique, et que c'est le catholicisme, ceux qui ne sont pas catholiques ne peuvent pas faire partie de l'ordre publique, et donc sont relégés ds l'ordre privé et ne peuvent pas faire partie des officier du Roi. [...]

[...] Lorsque Louis XIV, révoque l'édit de Nantes avec l'édit de Fontainebleau de ce n'est pas de l'intolérance, car il veut par là ramener l'ordre public, puisqu'on lui avait dit que l'essentiel des protestants étaient redevenu catholique. Il y a sans doute une autre raison, c'est que l'église en France était sur le point de trouver un accord doctrinal avec les protestants et cela aurait conduit à la création d'une égilse unissant catholique/protestant, mais en schisme avec Rome, qui ne serait même pas soumise au Roi. Donc il perdrait de sa légitimité. [...]