Idéologies politiques modernes : La démocratie chrétienne. Fiche de sciences politiques de 4 pages
Image : Elle est apparue durant l'entre deux guerres, se développant au lendemain de la 2°GM. Elle a eu de grands succès électoraux (Allemagne, Italie, Am du S., Europe de l'Est) : côté larmoyant obscurcissant l'analyse.
Rapports difficiles avec l'Eglise : Les liens avec le christianisme sont limités : ils s'en revendiquent, mais ne sont pas soumis au Pape. De fait, l'histoire de la démocratie chrétienne a été rythmée par des condamnations, ou des excommunications.
S. I ? La première démocratie chrétienne : LAMENNAIS, LACORDAIRE, MONTALEMBERT et quelques autres (1830-1850).
S. II ? La seconde démocratie chrétienne.
[...] II La seconde démocratie chrétienne. Elle apparaît vers 1880, et vient de la papauté, ce qui fait sa différence fondamentale avec la première. A Les encycliques pontificales. Le point de départ : les encycliques pontificales (textes les plus solennels de la papauté). L'Eglise se préoccupe du social, car les ouvriers augmentent et le milieu ouvrier se déchristianise encycliques ont été fondamentales : Rerum novarum (on doit se préoccuper des aspects sociaux - 1891) et Inter sollicitudines (au milieu des sollicitations : en matière politique, le catho n'est pas lié à un régime politique– 1892). [...]
[...] Ces succès s'expliquent par le report de l'électorat de droite vers la démocratie chrétienne. En France, ça ne durera pas, mais dans d'autres pays cela va se poursuivre (All avec la CDU ; Italie jusque dans les années 60- 70). En Allemagne et en Italie, cette force est antérieure à la 2ème GM : la démo chrétienne allemande va donner le centrisme (Zentrum = nom du parti catho allemand) au mouvement européen. L'autre dimension, plus populaire est amenée par l'Italie avec le parti de Don Sturzo, qui est le parti populaire italien. [...]
[...] En effet, au XIX°s, réactionnaire, royaliste ou extrême droite sont liés à la religion catholique. Au début du la démocratie chrétienne se veut ailleurs, au-dessus de la droite et de la gauche, qui se méfient d'elle d'ailleurs. Historiquement : Il y a deux tendances principales. D'une part le catholicisme libéral considère que les catho ne sont pas forcément royalistes et doivent s'ouvrir à la démo (cf par ex Frédéric LE PLAY, économiste) ; d'autre part, le catholicisme social, insistant sur le progrès social qui s'oppose au capitalisme (Monseigneur DUPANLOUP). [...]
[...] Ils étaient un peu les non-conformistes des années 30. Il dénonce la société bourgeoise comme étant une sorte de désordre établi (loi de l'offre et de la demande, de l'économie libérale, du capitalisme). [...]
[...] Il a mené une vie politique et a été respecté notamment pour sa stabilité. La majorité des membres de l'Eglise a suivi une voie différente, ayant été très marquée par les idées de droite (attachons-nous au gouvernement conservateur pour être protégé, par le souvenir des persécutions dont elle a été victime de persécutions). A LAMENNAIS, Abbé dans l'excès (extrême droite, centrisme, extrême gauche). LAMENNAIS (1782-1854) : Il y a un contraste absolu entre Lamennais et l'Abbé Grégoire (mesuré, déterminé, courageux). [...]
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