Algérie, Maroc, Sahara occidental, accords d'Abraham, Front Polisario, relations diplomatiques, décolonisation
Ce travail de recherche porte sur la place et le rôle du Front Polisario dans les relations diplomatiques entre le Maroc et l'Algérie depuis la fin de la colonisation autour de la question du Sahara occidental.
[...] The Post-COVID-19 Trajectory for Algeria, Morocco and the Western Sahara. Istituto Affari Internazionali (IAI) JSTOR, http://www.jstor.org/stable/resrep28796. Accessed 27 Nov. 2023. Tamekamta, Alphonse Zozime, Terrorism and Privatization of State spaces in the Sahel : case of the Polisario front, Revista Universitara? de Sociologie. Year XVII, Issue 1/2021 Nations Unies, couverture des réunions et communiqués de presse, Le Comité des 24 débat de la question du Sahara occidental, comité spécial de la décolonisation, AG/COL/ Juin 2023. URL : https://press.un.org/fr/2023/agcol3370.doc.htm Imbert, Louis et Ben Mahfoudh, Nadia. [...]
[...] L'occasion est offerte à l'ONU de réaffirmer sa compétence en gestion de conflit, arbitrage et promotion de la paix. Le 27 octobre 2022, une nouvelle résolution (2654) fut adoptée. Les discussions portèrent sur le refus du Polisario de coopérer avec la MINURSO, ses accusations envers les Etats-Unis et la dénonciation des attaques des forces armées royales (marocaines). Le Polisario continue à pousser la proposition de solution soumise au conseil de sécurité en 2007, époque où les négociations ont brièvement repris après des prises d'otage dans le Sahara Occidental, et qui présente le référendum comme seule option. [...]
[...] Il fut revendiqué par la Mauritanie et par le Maroc dès son indépendance, en 1956. L'Algérie, qui était alors en pleine guerre d'indépendance, se prononça en faveur de l'indépendance du Sahara Occidental. Le Maroc y tenta une guerre de libération nationale en 1958, mais elle fut écrasée par l'Espagne avec le soutien de la France. En 1973, le front Polisario fut créé. Il engagea une lutte armée contre l'Espagne, et le Maroc organisa la « marche verte » en 1975, une grande marche pacifique de Marocains invités par le Roi Hassan II à prendre possession de terres dans le Sahara Occidental. [...]
[...] L'Algérie parle de « la dernière colonie en Afrique » et accuse le Maroc d'empêcher l'application de la résolution 1514 sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. En septembre 2023, Amar Bendjama, représentant de l'Algérie, déclarera : « Chacun son camp. Nous Algériens, nous avons choisi le camp de la justice, de la décolonisation, de la liberté, de l'autodétermination et des droits de l'Homme. Cet engagement s'applique en faveur de la cause du peuple sahraoui qui attend depuis près d'un demi-siècle que l'ONU lui rende justice Que cela ne trompe personne, car tous les pouvoirs hégémoniques ont toujours tenté de diaboliser les résistants et les militants de la liberté ». [...]
[...] La République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) déclara son indépendance en 1976, mais elle ne fut pas reconnue par l'ONU, et dans les années 1980 le Maroc construisit un mur de sable pour isoler la petite bande tenue par la RASD du territoire), entre le Sahara habité par des Marocains depuis la marche verte du territoire) et l'Algérie. En 1982, l'Algérie proposa une partition du Sahara, mais le plan fut rejeté par le Maroc. Le cessez-le-feu proclamé en 1991 instaura la MINURSO, déplaça des casques bleus et annonça la tenue du référendum, prévu par l'avis de la CIJ, qui n'eut jamais lieu. Les deux résolutions potentielles étaient le statut de région autonome sur un territoire reconnu comme territoire national marocain, et l'indépendance. [...]
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