Le syndicalisme - publié le 22/03/2009

Résumé du document

Le syndicalisme, fiche de 3 pages



Le syndicalisme est régi par la loi de 1884 Waldeck Rousseau. La particularité du syndicalisme français c'est sa force (capacité à paralyser à pays, à mobiliser les gens?) mais aussi sa faiblesse puisque c'est la lanterne rouge des pays de l'Union Européenne avec moins de 10% de gens salariés.





1§ : Le processus de création des syndicats

2§ : La diversité syndicale

3§ : Les mutations du syndicalisme

Extraits

[...] La CGT au fait de sa puissance subit en 1947 une crise très grave, elle doit choisir son camp, soit les USA et le plan Marshall soit le soutien à Staline. 2/3 optent pour la fidélité à l'URSS et 1/3 opte pour la coopération avec les syndicats américains, on parle du courant Force Ouvrière. FO va prendre son indépendance. Le syndicalisme s'exerce aussi dans d'autres courants la CFTC a profité de la guerre froide pour marquer sa différence avec la CGT. [...]

[...] Les Anglais avaient déjà inventé ce système, en Allemagne le syndicalisme existe depuis 1860. La CGT a voulu se démarquer des partis politiques et en particulier des partis socialistes, ils ont refusé de leur tendre la main, ils ont l'idée de créer une société ouvrière qui n'ait pas d'Etat. Cet esprit est un esprit de fraternité, on met tout le monde dans le même sac, la CGT essaie d'inventer une alternative à la société bourgeoise, capitaliste et religieuse. La CGT a eu beaucoup de succès en après les accidents du travail, l'éducation ; dès 1903 la CGT s'inquiète d'avoir une idéologie fixe, en 1906 le congrès d'Amiens permet d'adopter une charte qui prévoit la construction d'un état ouvrier anarcho-syndicaliste, d'un Etat qui serait gouverné par des ouvriers pour le bonheur des ouvriers et de leurs enfants, on ne croit pas en l'ascension sociale, une seule pratique syndicale possible pour atteindre ses objectifs : la grève générale. [...]

[...] Diversité qui tient surtout à des clivages politiques. La CGT est restée fidèle à son alliance avec le parti communiste, cette inféodation de la CGT correspond à la théorie de Lénine selon laquelle le syndicat est la courroie de transmission du parti, attitude qui a connu quelques mutations, la GCT a renoncé à la dictature du prolétariat, elle s'est tourné vers une attitude constructive et s'est orienté vers l'union avec la CFDT et FO. La CGT comporte adhérents qui ne sont peut être pas tous des cotisants, environ 200 permanents, c'est certainement aujourd'hui le syndicat le mieux organisé et le plus diversifié (on le trouve dans toutes les professions). [...]

[...] Le résultat est un abandon de l'ouvrier dans les mains du patron, le patron peut le licencier quand il veut. Devant les tribunaux l'ouvrier est seul, il doit prouver qu'il est maltraité mais le patron n'a aucune preuve à apporter. Jusqu'en 1848 les confréries se sont réorganisées clandestinement, les ouvriers essayent de préparer une autre société ce qui est toujours d'actualité on appelle cette rêverie une Utopie, ils ont rêvé de camps de travail où chacun travaillerait au bon vouloir. [...]

[...] Les syndicats proposent souvent à leurs militants de devenir des responsables au sein des syndicats, des experts, c'est un tremplin social, on voit de plus en plus de juristes qui tendent la main à la CGT pour être le moyen de communication avec le patronat et le Gouvernement. La tendance ici c'est de faire autre chose que du syndicalisme, les syndicats gèrent des camps de vacances, des camps de loisirs Ils ont beaucoup d'activités culturelles. Le syndicalisme cherche à être ludique. [...]