L'existence d'inégalités est-elle nécessaire au progrès économique et social ? - publié le 22/09/2011

Thèmes abordés

inégalités, progrès, économique, social

Résumé du document

On parle d'inégalités pour désigner des différences qui deviennent des avantages ou des inconvénients selon une échelle de valeur et qui sont perçues comme injustes ou illégitimes. Il existe toutes sortes d'inégalités telles que les inégalités économiques, professionnelles, culturelles, etc. Malgré l'égalité des citoyens devant la loi, des inégalités persistent. Celles concernant le revenu et le patrimoine augmentent depuis le milieu des années 1980. Contrairement à la période précédente des 30 glorieuses, ces 20 dernières années ont été marquées par une accentuation des inégalités, mais aussi de la croissance : l'écart entre les riches et les pauvres se creuse avec des riches qui s'enrichissent et des pauvres qui s'appauvrissent. Alors pourquoi assiste-t-on à une augmentation de la croissance ? Peut-on dire que les inégalités favorisent le progrès économique et social ?

Extraits

[...] Qui plus est, les inégalités ne favorisent pas toujours le progrès et peuvent même parfois le ralentir. En effet, il a été démontré par d'autres économistes que la réduction des inégalités peut également favoriser le progrès économique et social (ce qui nous ramène à l'augmentation beaucoup plus rapide du PIB que du niveau de vie moyen). Qui plus est, des études comparant les entreprises françaises (aux inégalités marquées) aux entreprises allemandes (aux inégalités moins marquées) ont montré que la réduction des différences d'autorité et de salaires peut entraîner une meilleure coopération entre les travailleurs de niveaux différents et donc une hausse de la productivité. [...]

[...] Il veut ici démontrer que les inégalités qui, au final améliorent le sort des individus ne devraient pas être considérées nécessairement comme injustes. Nous assistons actuellement à une véritable bataille pour l'égalité des chances, plus particulièrement à l'école. Au nom de l'équité, cela peut mener à un phénomène de discrimination positive : une demande que l'Etat fasse davantage d'efforts pour ceux qui en ont le plus besoin (par exemple en instaurant un système d'allocations ou en construisant des Zone d'Education Prioritaire), ce qui peut mener à un débat entre équité et égalité. [...]

[...] Sciences Economiques et sociales Dissertation : L'existence d'inégalités est-elle nécessaire au progrès économique et social ? On parle d'inégalités pour désigner des différences qui deviennent des avantages ou des inconvénients selon une échelle de valeur et qui sont perçues comme injustes ou illégitimes. Il existe toutes sortes d'inégalités telles que les inégalités économiques, professionnelles, culturelles, etc. Malgré l'égalité des citoyens devant la loi, des inégalités persistent. Celles concernant le revenu et le patrimoine augmentent depuis le milieu des années 1980. [...]

[...] Le principe de la méritocratie peut également poser problème dans un sens où l'égalité des chances n'est pas nécessairement garantie lorsque les individus ne sont pas dotés au départ des mêmes atouts (en fonction de leur habitus). Nous remarquons donc que les inégalités peuvent être à la fois un facteur du progrès économique et social mais aussi un obstacle. Force est de constater que les différentes inégalités sont reliées entre elles : par exemple, les inégalités sociales sont dépendantes des inégalités économiques. Comment, dans ces cas-là, parviendrons-nous à atteindre un rééquilibre ? [...]

[...] Pour le découvrir, nous expliquerons dans un premier temps en quoi les inégalités peuvent être favorables au progrès social et économique pour ensuite démontrer qu'elles peuvent également le freiner. Les inégalités peuvent être un facteur de croissance dans un sens où des inégalités économiques vont inciter à surpasser ses performances individuelles par exemple, ou des inégalités de revenus et du patrimoine inciteront à la recherche du profit, augmentant l'efficacité collective. Les inégalités salariales liées à l'individualisation des salaires (salaire « au mérite » formé d'une partie fixe et d'une partie variable en fonction des performances du travailleur) favorisent la productivité car pour accroître son salaire, chacun doit fournir des efforts et se montrer le plus productif possible. [...]