Politique sociale - publié le 04/06/2013

Thèmes abordés

sécurité sociale, politique sociale, plan français de Bismarck, objectifs de Beveridge, Etat providence

Résumé du document

Introduction : une vieille rengaine, la « crise de l'Etat providence ».
Krisis : mot qui vient de la médecine hypocrate. La crise : c'est le moment crucial de l'évolution d'une maladie ou le médecin sait si le patient va survivre ou mourir, moment très bref d'une maladie. Parler de crise économique de 30 ans n'est plus une crise, il y a un abus de langage.
Notion d'Etat providence est un problème, c'est un slogan politique qui a été inventé dans la 2nde moitié du 19ème siècle. C'est un Etat qui veut protéger les individus en lieu et place de Dieu. Mieux vaut parler d'Etat sociale.

Extraits

[...] Qu'est ce que le tournant néo libéraliste ? A partir de 75 on voit apparaitre des idées proches de celle des libéraux d'avant, le libéralisme économique et non pas politique, l'état ne doit pas intervenir, les penseurs libéraux pensent que le monde de l'économie est un monde à part qui serait régit par des lois naturelles, la plus célèbre c'est l'offre et la demande courants : allemand, autrichien, américain (plus tardif) vont essayer de refonder une doctrine qui met, essai de réconcilier l'état et le marché, le marché à au contraire besoin de l'état pour fonctionner normalement, l'interventionnisme devient donc une condition nécessaire, à l'inverse des libéraux. [...]

[...] La sécurité sociale regroupe 4 dimensions : - C'est d'abord une politique keynésienne de plein emploi - une politique de lutte contre le chômage - code du travail : protection des salariés contre l'arbitraire patronal - un système de santé moderne, prévention des risques professionnels, + accès au soin si nécessaire Les caractéristiques institutionnelles du plan français de Bismarck Pour Laroque la sécu sociale : sens plus ambitieux que la seule sécu sociale comme on l'entend aujourd'hui. 1ère dimension : c'est d'abord une politique keynésienne de plein emploi (l'élimination du chômage) : c'est alors une lutte contre le chômage. La politique des salaires est la 2ème dimension. 3ème dimension : suppose le code du travail, contre l'arbitraire patronal. [...]

[...] Notre système verse des prestations plutôt qu'il ne délivre des services sociaux (maintenant public). Nous c'est plus des prestations en espèce, ces prestations ne sont pas un cadeau ! C'est du salaire (des actifs) qui financent les inactifs La cotisation sociale comme salaire socialisé 3 cotisations : - Assurance sociale part employeur/1 part salarié) - Les cotisations familiales (financé que par les employeurs) - Cotisation accident du travail (que par les employeurs) Surtout pas de financement par l'état selon Laroque car il n'a pas confiance en l'état, mais par des cotisations La gestion par les intéressés Pas confiance envers l'état, il voulait éliminer tout paternalisme privé et étatique. [...]

[...] Donzelot a écrit l'invention du social en tant que catégorie de pensée. Dans l'ordre économique, les inégalités profitèrent, il nous dit que la grande invention du 19ème siècle, c'est le social, entre tensions politiques et économiques. C'est une catégorie de pensée, une façon de découper la société qui est une solution apporté à ces tensions. Avant de mettre en place les institutions de l'Etat social il a fallut porter un regard sur la société. Dans les années 80, réapparition du néo libéralisme (libéralisme qui tire des leçons de l'échec des années l'individu doit être responsabilisé. [...]

[...] On a socialisé le risque médical. La philosophie beveridgienne : de l'ordre du nom de Beveridge. Beveridge était proche de Keynes. En 1942, il publie un rapport : comment rétablir le pacte social. Il a tiré des leçons d'un système libéral négatif. Bismarck : le travailleur est protégé et sa famille (l'ouvrier modeste est la cible des assurances sociales) ; financé par des cotisations sociales Beveridge : le citoyen est protégé sans distinction du travail ; le métier ; le fait d'avoir un travail ou pas n'a pas d'importance ; financé par l'impôt Cotisations sociales : c'est du salaire : salaire brut (composé du salaire net et des cotisations sociales) Cotisation : c'est une partie mise dans un pot commun pour organisé une solidarité entre nous lorsque subviendra un événement à l'un d'entre nous. [...]