L'organisation du travail - publié le 21/04/2007

Résumé du document

Dissertation sur l'organisation du travail. Est-ce que la remise en cause des organisations traditionnelles du travail dans les PDEM a permis aux salariés de s'épanouir au travail et de le rendre moins pénible ?

Extraits

[...] On va donc casser cette division avec les nouvelles formes d'organisation du travail. Pour cela, on va enrichir les tâches ; l'ouvrier contrôle le fonctionnement de sa machine, la production, et l'ouvrier peut arrêter la machine s'il voit un défaut sur un produit en suivant le principe toyotiste de l'auto activation de la production. De 1991 à 1998, la part d'ouvriers qui déclarent règler personnellement les incidents a augmenté de 8 points. De plus on a une mise en place de groupes semi- autonomes (un chef qui dirige une chaîne) ou bien encore la mise en place de cercles de qualités ,les ingénieurs et les ouvriers se réunissent pour améliorer la productivité du travail, on fait donc appel à l'intelligence de l'ouvrier. [...]

[...] Dans un premier temps nous remarquerons donc que ces transformations ont eu un effet positif sur les salariés et leur travail puis ensuite nous verrons qu'il persiste toujours quelques limites. Cette première partie sera donc composée en deux sous-parties. Dans la première nous verrons donc qu'il y a une rupture de la division horizontale du travail et dans la seconde qu'il y a une rupture de la division verticale du travail. En effet on assiste bien à une cassure de la division horizontale. [...]

[...] L'autre problème des nouvelles formes d'organisation du travail va être celui des emplois atypiques appelés emplois précaires. L'emploi atypique est un emploi pour lequel la durée du travail est définie dans le contrat de travail. Ce sont principalement les emplois à contrat à durée déterminée ou les emplois à temps partiel. Aujourd'hui les entreprises sont soumises à des demandes de plus en plus diversifiées et à des délais courts et sont soumises à une concurrence internationale de plus en plus rude. [...]

[...] Ceci est désavantageux pour ceux qui sont en contrat à durée déterminée ; ils sont en quelque sorte "jetables", de plus si ils désirent faire un crédit auprès d'une banque, ils auront plus de mal à l'obtenir . Les entreprises utilisent beaucoup l'intérim pour répondre aux fluctuations de la demande. La flexibilité crée bien des emplois précaires. Pour conclure, on peut donc dire que ces nouvelles formes d'organisation du travail ont eu deux effets ; à la fois des effets positifs car les emplois sont moins routiniers et exigent plus d'autonomie et des effets négatifs car les contraintes du taylorisme persistent et créent des emplois précaires. [...]

[...] Or on peut remarquer qu'avec les nouvelles formes d'organisation du travail, ces cadences restent présentes. En effet 56% de la population interrogée en 2001 était soumise à des cadences élevées et que 60% était soumise à des délais rigoureux. De plus avec ces nouvelles formes d'organisation du travail, le travail reste répétitif et se développe dans le tertiaire. On parle dès lors de néo-taylorisme, celui-ci se développe toujours car il satisfait les consommateurs car la production est plus diversifiée et de qualité (toyotisme) et car il satisfait les entreprises qui vont générer plus de profits ; L'entreprise Mac Donald est emblématique de ce néotaylorisme qui propose des produits à la qualité identique et dans des délais rapides. [...]