"Le chômage, fatalité ou nécessité ?", Pierre Cahuc et André Zylberberg - publié le 10/03/2010

Résumé du document

L'objectif de Pierre Cahuc et d'André Zylberberg est de rendre accessible les résultats concluants de la science économique dans le domaine du marché du travail, tout en analysant la situation de la France. Pierre Cahuc et André Zylberberg nous livrent les faits stylisés de l'économie du travail tout en analysant la situation de la France.

Leur ouvrage "Le chômage, fatalité ou nécessité ?" a été édité pour la première fois en mars 2004 chez Flammarion. Salué par la critique, il a reçu de nombreux prix.

Extraits

[...] Ancien élève de l'Ecole Supérieure des Travaux Publics, il est actuellement directeur de recherche au CNRS et est rattaché au laboratoire Equipe Universitaire de Recherche en Economie Quantitative de l'université de Paris I. Tous deux ont coécrit leurs principaux ouvrages à savoir Le marché du travail, et économie du travail, et plus récemment Les réformes ratées du président Sarkozy. Pierre Cahuc a également coécrit La société de la défiance avec Yann Algan. Contenu de l'ouvrage Le chômage, fatalité ou nécessité ? a été édité pour la première fois en mars 2004 chez Flammarion. Salué par la critique, cet ouvrage a reçu de nombreux prix. [...]

[...] "Le chômage, fatalité ou nécessité Pierre Cahuc et André Zylberberg Les auteurs : Cahuc et Zylberberg Pierre Cahuc (né en 1962) est un économiste français, spécialiste du marché du travail. Après avoir obtenu 3 maîtrises la même année (en économie, en science politique et en droit public), il poursuit son cursus universitaire par un DEA en macroéconomie en 1985, un DEA de sociologie politique en 1986 et enfin un doctorat en sciences économiques en 1989. Professeur des universités (depuis 1990) à l'école Polytechnique, à l'ENSAE, ainsi qu'à Paris il est chercheur au sein du Centre de Recherche en Economie et Statistique (le laboratoire de l'INSEE). [...]

[...] Ils infirment également l'idée de la mondialisation ennemie de l'emploi, notamment par le paradoxe de Leontief et la balance des emplois Pierre Cahuc et André Zylberberg traitent ensuite des salaires. Les employeurs sont en position de monopsone. Si le salaire minimum est trop élevé nous avons une éviction des moins productifs du marché de l'emploi, ils coûtent plus que ce qu'ils ne rapportent. En fait pour les auteurs le problème n'est pas tant au niveau du salaire, mais plutôt au niveau du coût du travail. [...]

[...] L'objectif de Pierre Cahuc et d'André Zylberberg est de rendre accessible les résultats concluants de la science économique dans le domaine du marché du travail, tout en analysant la situation de la France. Nous pouvons diviser l'ouvrage en deux parties, répondant aux objectifs des auteurs. Dans un premier temps Pierre Cahuc et André Zylberberg nous livrent les faits stylisés de l'économie du travail. Dans les pays industrialisés une loi des 15% est vérifiée : 15% d'emplois sont détruits, et 15,5% d'emplois sont créés chaque année. [...]

[...] En effet, nous sommes bien loin de la dichotomie entre orthodoxie et hétérodoxie où comme l'expliquent les auteurs un débat polarisé entre les partisans de la flexibilité et ceux de l'intervention multidirectionnelle Pierre Cahuc et André Zylberberg s'intéressent aux faits, loin de tous préjugés qu'ils soient politiques ou théoriques. Ainsi de la part d'auteurs ayant écrit Les réformes ratées du président Sarkozy, l'œuvre attendue était celle d'un duo socialiste hostile à toute réforme de déréglementation et aux marchés financiers. Au contraire, les auteurs proposent un marché du travail décloisonné où la destruction d'emploi est subordonnée aux nécessités de la destruction créatrice C'est un point de l'analyse qui est particulièrement intéressant, comme le déclare Francis Kramarz, ce ne sont pas les emplois qui doivent être protégés mais les personnes, que ce soit par la prime à l'enfance des aides généreuses ou même des sanctions crédibles contre les abus. [...]