Conséquences socio-économique du Covid-19, Covid-19, besoins humains, confinement, masques de protection, science économique, gestion logistique des grandes surfaces, gouvernement français, conséquences de la rareté, intervention de l'état, secteur de l'emploi, consommation des ménages, allocation
Les faits ne cessent pas d'exister parce qu'on les ignore est une citation d'Aldous Huxley dont le sens se rapproche de l'objectif de ce journal de crise à savoir celui de retranscrire, analyser et interpréter les différents évènements nationaux depuis l'émergence du Covid-19 afin de prendre pleinement conscience de l'ampleur et des conséquences de la situation actuelle. Perçu comme une véritable onde de choc, le Covid-19, apparut à Wuhan un peu avant décembre 2019, sème depuis plusieurs mois un vent de panique persistant sur les cinq continents. Le caractère inédit de cette crise à la fois économique, sanitaire, et humaine rend son évolution imprévisible et ses conséquences à venir redoutées.
[...] À l'entrée de ces dernières, les consommateurs se retrouvent confrontés à la pancarte suivante : « Deux articles maximum par produit », concernant un total de 12 produits. Ce phénomène de rationnement répond à un excès de demande et à la volonté d'éviter les ruptures ponctuelles de stocks, rationnement récurrent lors d'évènements historiques comme mai 1968, l'occupation communiste à Berlin Est ou encore l'occupation allemande entre 1940 et 1945 en France. Ce rationnement par les quantités permet de faire face au principe de rareté lors d'un déséquilibre entre l'offre et la demande et illustre une situation où « les magasins sont vides et les portefeuilles sont pleins » et où la devanture des magasins est décorée d'une longue file d'attente. [...]
[...] Le Figaro, Masques : une hausse spectaculaire du prix des importations chinoises Le Figaro, La guerre des masques fait rage au pied des avions chinois www.douane.gouv.fr Paris Match, Coronavirus : l impensable pénurie de masques Fondation pour la Reches masques fait rage au pied des avions chinois www.douane.gouv.fr Paris Match, Coronavirus : l'impensable pénurie de masques Fondation pour la Recherche Stratégique, Coronavirus et réseaux sociaux : premières réflexions stratégiques sur une « infodémie » Le Figaro, Coronavirus : des milliers de masques volés dans des hôpitaux Le Figaro, Les patchs de nicotine sont rationnés à cause du Covid-19 Le Parisien, Coronavirus : le prix des gels hydroalcooliques limité à 3 euros les 100 ml par l'État Le Figaro, Gels hydroalcooliques : l'encadrement des prix entraîne une pénurie dans les pharmacies Sud-Ouest, Coronavirus : plus de 15 000 masques et du faux gel hydroalcooliques destinés au marché noir Le Monde, Coronavirus : la pandémie pourrait coûter jusqu'à 25 millions d'emplois dans le monde Le Parisien, États-Unis : 5,2 millions de nouveaux chômeurs en une semaine, plus de 20 millions en un mois Le Figaro, Pourquoi un tsunami de licenciements est inévitable Charpail, Christine. « France – Allemagne : l'incomparable chômage partiel », La Revue de l'Ires, vol no pp. 209-221. [...]
[...] Afin d'éviter de vendre à perte, certaines enseignes ont refusé de vendre cette marchandise, refus qui a inéluctablement renforcé la pénurie en gel hydroalcoolique déjà bien amorcée. Par ailleurs, l'imposition d'un prix de plafond, comme le souligne le schéma ci-après, a entraîné une destruction d'échanges mutuellement avantageux - aire beige. En effet, comme nous l'avons exposé précédemment, certains consommateurs sont prêts à payer cette marchandise plus chère sans que cette demande puisse être satisfaite par les producteurs du fait de l'intervention de l'État - ce qui explique en partie l'émergence du marché noir. [...]
[...] Dans cet exemple concret, l'utilité marginale d'un masque est sans mesure dès lors qu'il peut sauver des vies et qu'il se trouve être d'une rareté destructrice. Au regard de ces considérations, il apparaît justifié que ces marchandises, dont la rareté devient aujourd'hui un véritable leitmotiv, fassent l'objet d'intenses rivalités internationales. II. La science des choix A. La prise de décision d'un individu irrationnel La science économique repose sur le principe que l'individu est rationnel c'est-à-dire que ses choix sont prévisibles, logiques et cohérents, principe actuellement remis en question dans la mesure où l'anxiété prend souvent le dessus sur la rationalité. [...]
[...] Par ailleurs, selon une analyse de l'Insee, un mois de confinement peut représenter une baisse jusqu'à du PIB annuel. Or cette même baisse avait entraîné, lors de la crise de 2009, la régression de de l'emploi salarié soit l'équivalent de 500 000 emplois supprimés[16]. Ce raisonnement analogique met en exergue la certitude selon laquelle, plus la durée du confinement s'étend, plus les conséquences dans le secteur de l'emploi s'amplifieront et plus les coûts qui en résulteront seront irréversibles La consommation des ménages Par ailleurs, quand bien même certaines entreprises entameront, post- confinement, une reprise relativement inchangée de leurs activités économiques, elles devront faire face à un recul de la demande dans la mesure où la reprise de la consommation des ménages sera, pour certains, plus progressive et prudente. [...]
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