Sujet tombant souvent aux épreuves du Baccalauréat. Cela permet de s'y préparer au mieux pour permettre de s'imprégner de la matière à son rythme et en toute sérénité.
Plan :
- L'évolution du commerce international
- Stratégie des firmes et compétitivité
- Le débat entre libre-échange et protectionnisme
[...] Des échanges internationaux qui se transforment 1. L'accroissement du commerce international intrabranche et intrafirme Avec l'accroissement des échanges et du niveau de vie, les consommateurs réclament une offre de produits et de services plus diversifiée. On assiste alors à une différenciation des productions. La taille des marchés étant désormais mondiale, il devient économiquement intéressant pour les entreprises de démultiplier les modèles selon les pouvoirs d'achat (du low coast au luxe) ou les habitudes des consommateurs (yaourts vendus à l'unité en Asie ou en pack familial en Europe) pour s'adresser à un éventail de clients plus large (économie d'échelle). [...]
[...] Cette croissance se traduit par des recettes publiques en hausse. L'État dès lors, les moyens d'investir dans l'éducation, la santé et les infrastructures publiques, autant de dépenses qui contribuent au développement économique et humain. Les population bénéficient également de cette croissance. Le nombre et la qualité des emplois augmentent, les salaires progressent, permettant aux individus de satisfaire des besoins nouveaux. Cette dynamique économique offre en outre des perspectives plus larges aux populations pour lesquelles il devient intéressant de se former et d'investir dans le capital humain. [...]
[...] Mais toutes les spécialisations ne se valent pas en termes de produits. Les pays qui se spécialisent dans des productions où la demande est élevée verront leur prix augmenter tandis que les spécialisations sur des produits moins attractifs risquent de subir une baisse du prix relatif Une spécialisation en fonction de l'abondance relative des facteurs de production Dans les années 1960 et 1970, le théorème « HOS », du nom de ses auteurs (Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson) prolongera la théorie ricardienne en faisant reposer la spécialisation sur la quantité de facteurs de production dont dispose chaque pays (la dotation factorielle). [...]
[...] Face à des prix partout en baisse, les entreprises, pour préserver leurs marges, ont misé sur la différenciation de leurs produits. Elles ont innové, travaillé leur image de marque et personnalisé leur offre afin de gagner de nouveaux consommateurs. En échangeant des marchandises, on échange également de la culture. Les consommateurs de la planète sont ainsi devenus plus ouverts aux produits étrangers. Nos habitudes culinaires et culturelles, nos traditions vestimentaires ont changé (« worldfood », mangas, « sports wear »), et les consommateurs réclament de la nouveauté d'où qu'elle vienne. [...]
[...] Ces compétences se trouvent principalement dans les pays développés. Si les salaires des pays émergents sont moins élevés, la qualité du travail y est souvent plus faible. Les savoir-faire accumulés par la présence historique de certaines activités sur un territoire et les niveaux de formation initiale sont des éléments qui contribuent à l'augmentation du capital humain. Ce capital humain est déterminant pour la qualité du travail et les entreprises de certains secteurs, comme le luxe et les produits haut de gamme, préfèrent s'implanter dans des pays où cette qualité est présente. [...]
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