Quelle importance Perrault donne-t-il aux personnages féminins ?

Résumé du document

Tout d'abord, Perrault donne des fonctions et une image particulière de la femme. En effet, nous constatons que ses Contes, nous montrent des personnages féminins adjuvants et d'autres opposants. Par exemple, les marraines sont le plus souvent adjuvantes, elles aident le héros à accomplir sa quête comme dans

Extraits

[...] En effet, les héroïnes servent de modèles aux lectrices. Il s'agit là de montrer aux jeunes filles comment se comporter pour ne pas se retrouver dans les mêmes situations que les héroïnes. Par exemple, le Petit Chaperon rouge montre au lectorat qu'il ne faut pas être trop naïf. De même, Perrault fait aussi un modèle de vertu de la femme, notamment avec Grisélidis Perrault nous montre donc les fonctions et l'image qu'il donne à ses personnages féminins. Ensuite, Perrault nous fait part des destinataires de ses Contes. [...]

[...] Quelle importance Perrault donne t-il aux personnages féminins ? Dans ses Contes, Perrault fait de la femme sa principale héroïne mais aussi son principal lecteur. De là, nous pouvons nous demander quelle est l'importance des personnages féminins dans ses Contes, dont la préface est publiée en 1695. Dans un premier temps, nous verrons quelles fonctions et quelle image Perrault donne t-il à la femme dans ses contes. Ensuite, nous verrons les destinataires des Contes avant de voir comment Perrault légitime son œuvre. [...]

[...] Enfin, Perrault légitime ses Contes par l'importance des personnages féminins. En effet, les femmes qui lisent les Contes, les lisent dans les salons, tenus par des dames de la haute société. Il y a donc une distanciation prise avec l'héroïne qui est le plus souvent une princesse non reconnue ou encore une paysanne. Cela nous montre que les femmes des contes du temps passés ne sont pas les mêmes femmes que celles du temps présent. Ensuite, les Contes sont légitimés car à cette époque, Boileau, partisan des Anciens, écrit une satire de la femme mais il est contré par Perrault, partisan des Modernes, qui fait de la femme un modèle de vertu, notamment avec le personnage de Grisélidis, modèle de vertu et de patience. [...]