La raison n'a-t-elle pour fin que la connaissance du réel ? - publié le 13/10/2009

Résumé du document

Comme le montre Hegel, l'homme se distingue des autres êtres vivants par sa conscience. La raison est, selon lui, ce qui permet de nous distinguer des autres au plus haut point. L'homme ne se contente pas de vivre, il se voit vivre et peut donc agir en conséquence. Dès lors, cette connaissance de soi s'étend au domaine du réel dans la mesure où l'homme se représente objectivement ce qui l'entoure (...)

Extraits

[...] La connaissance, une finalité Dès lors, la raison ne serait-elle que connaissance du réel ? La raison est certes illustrée par la science car elle demeure la seule science objective. Cependant, la raison semble s'étendre à des domaines qui ne peuvent être démontrés ni prouvés comme, par exemple, l'astrologie ou encore la voyance. La raison semble donc avoir comme finalité la connaissance dans la mesure où elle engage des notions non expérimentées comme D.ieu et cherche, malgré tout, à les connaitre. [...]

[...] Dissertation : La raison n'a-t-elle pour fin que la connaissance du réel ? 1. La raison, une finalité théorique A. La raison, une connaissance Comme le montre Hegel, l'homme se distingue des autres êtres vivants par sa conscience. La raison est, selon lui, ce qui permet de nous distinguer des autres au plus haut point. L'homme ne se contente pas de vivre, il se voit vivre et peut donc agir en conséquence. Dès lors, cette connaissance de soi s'étend au domaine du réel dans la mesure où l'homme se représente objectivement ce qui l'entoure. [...]

[...] La raison évoque aussi ce qui est raisonnable et, par conséquent, une juste mesure. Dès lors, être raisonnable signifie non seulement faire preuve de justesse mais aussi d'être juste. Ainsi, l'homme dispose d'une morale dictée par le raison qui permet de faire front convenablement au monde qui l'entoure. B. La raison, une seule et même finalité Malgré les diverses dérives de la raison, autrement dit les nombreuses finalités qui adhèrent à la raison, on peut en dénombrer, en réalité, qu'une seule. [...]

[...] La main de l'homme se représente donc comme le prolongement naturel de la raison. B. L'irrémédiable technique Dès lors, la raison n'aurait pas tant la connaissance comme finalité mais bel et bien l'action achevée. Bergson montre que la technique est la finalité même de la raison avant même la connaissance. C. La technique, indépendante de la raison Ainsi, la technique apparait comme essentiel à la raison. Or, de nombreuses expériences prouvent le contraire, notamment les expériences de l'ordre de l'architecture. [...]