Faut-il dominer la nature ?

Thèmes abordés

Nature, survie, culture, agriculture, Descartes, Sigmund Freud, John Stuart Mill, bien-être, confort, société de consommation, liberté, harmonie, Jean-Jacques Rousseau, Christopher Mc Candless, Philippe Descola, GIEC Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat, Witmer Stone, Thoreau, Hans Jonas, surexploitation, déforestation, générations futures, mythe de Prométhée

Résumé du document

L'Homme est un être naturellement faible, fragile. En effet, si nous regardons bien nous ne possédons ni une grandeur suprême, ni une force spéciale, ou bien encore des poils ou des piques pour nous protéger des intempéries et des dangers, ni même une procréation rapide ou une autonomie jeune?; c'est ce que nous rappelle le mythe de Prométhée, ici l'homme avait eu don du feu pour survivre ainsi que le principe de la connaissance, mais cela seul ne servirait pas vraiment, il doit donc apprendre à maîtriser la nature à sa guise ou en tout cas en tirer profit.

Extraits

[...] Faut-il dominer la nature ? L'Homme est un être naturellement faible, fragile. En effet, si nous regardons bien nous ne possédons ni une grandeur suprême, ni une force spéciale, ou bien encore des poils ou des piques pour nous protéger des intempéries et des dangers, ni même une procréation rapide ou une autonomie jeune ; c'est ce que nous rappelle le mythe de Prométhée, ici l'homme avait eu don du feu pour survivre ainsi que le principe de la connaissance, mais cela seul ne servirait pas vraiment, il doit donc apprendre à maîtriser la nature à sa guise ou en tout cas en tirer profit. [...]

[...] jusqu'à en avoir besoin et oublier comment vivre dans la nature qui est pourtant notre environnement premier. C'est le cas dans le film Into The Wild, tiré de l'histoire vraie de Christopher Mc Candless, avec comme destination finale l'Alaska. Comme il le dit à un moment du film, quand on lui demande ce qu'il fera loin de tout, « je vivrai, tout simplement ». Cependant, il est touché à la fin par la solitude, une survie difficile puis meurt après avoir conclu que le bonheur n'est vrai que quand il est partagé, la grande majorité des humains qui décideraient de mener cette même quête en viendrait sûrement à cette conclusion, la liberté pure comme elle est dite dans la nature ne peut nous rendre véritablement heureux. [...]

[...] Le mieux semble alors de trouver un juste milieu entre vie naturelle et actuelle. La nature, comme on le dit souvent, est belle et fait bien les choses. Avec ses forces surpuissantes et sa diversité ainsi que sa richesse, il n'est pas nécessaire d'expliquer à quel point la nature recèle de véritables trésors ainsi que d'une place particulière et différente à toutes les espèces. Pour trouver ce fameux « juste milieu », il faudrait donc éviter de dominer la nature comme il était précédemment montré comme indispensable, mais apprendre à vivre en harmonie avec elle, se considérer comme une partie d'elle puisque finalement, c'est ce que nous sommes. [...]

[...] En effet, dans la nature, une espèce animale, comme les humains initialement, vit plus ou moins chacun pour eux et comme ils le souhaitent. Aujourd'hui, sommes devenus dépendants de notre confort. Et le bonheur ne réside-t-il pas dans cette liberté ? Être libre de faire ce que l'on veut de notre vie à court et long terme est le but de tous, mais pour accéder à la liberté nous devons forcément être indépendants, ce qui n'est donc pas ou plus le cas. [...]

[...] Si dominer la nature est une condition de notre survie, quelles limites concevoir à cette domination ou plutôt à cette maîtrise ? III. Revoir le concept de la nature pour modifier notre rapport avec elle L'humanité peut modifier son rapport à la nature, et changer le cours des choses : elle n'est pas contrainte à poursuivre le chemin sur lequel elle s'est engagée, marqué par la nuisance envers la nature et nous-mêmes. Si Thoreau menait individuellement sa révolte silencieuse dans une cabane sylvestre bien en avance sur les mouvements actuels, Hans Jonas propose de renouveler la morale. [...]