Nature, force mystérieuse, devoirs, besoins humains, contrôle des écosystèmes, anthropocentrisme, éthique environnementale biocentrique, écocentrisme
Depuis les débuts de l'histoire de l'humanité, la nature est vénérée comme une force mystérieuse qui devrait être respectée et utilisée sans pitié comme ressource pour satisfaire les besoins humains. L'homme et la nature sont en tension, ce qui soulève la question des obligations et des limites que nous devrions imposer à notre contrôle des écosystèmes.
Qu'entendons-nous par « devoirs envers la nature » ? Il s'agit de reconnaître la valeur intrinsèque de la nature non humaine, comme les plantes, les animaux et les habitats, et notre besoin moral de la protéger et de l'apprécier. Mais pouvons-nous vraiment être tenus à quelque chose qui n'est pas un être moral doté de capacités logiques ? Est-il encore acceptable pour les humains de traiter les objets naturels comme des objets inanimés à notre disposition, ou avons-nous l'obligation éthique de prendre soin d'eux ?
[...] Il est de notre devoir de protéger l'environnement qui nous soutient, mais nous devons le faire dans l'optique d'un développement durable qui n'entre pas en conflit avec notre droit de poursuivre nos propres intérêts et ceux de notre société. En fin de compte, cette réflexion nous invite à reconsidérer de manière équilibrée la place de l'homme dans l'immense système naturel dont il reste, malgré tout, une partie unique et privilégiée. Pour protéger à la fois l'environnement dont nous sommes issus et les circonstances qui soutiennent notre propre croissance humaine, la société dans son ensemble doit tenir compte de ces deux besoins dans ses actions et ses décisions. [...]
[...] Est-il encore acceptable pour les humains de traiter les objets naturels comme des objets inanimés à notre disposition, ou avons-nous l'obligation éthique de prendre soin d'eux ? PHILOSOPHIE DISSERTATION SUJET : Avons-nous des devoirs envers la nature ? INTRODUCTION Depuis les débuts de l'histoire de l'humanité, la nature est vénérée comme une force mystérieuse qui devrait être respectée et utilisée sans pitié comme ressource pour satisfaire les besoins humains. L'homme et la nature sont en tension, ce qui soulève la question des obligations et des limites que nous devrions imposer à notre contrôle des écosystèmes. [...]
[...] Comme l'affirment les partisans de l'éthique écocentrique et biocentrique, il serait exagéré d'accorder aux espèces non humaines le même poids moral qu'aux êtres humains, bien que nous soyons par nature intégrés dans des écosystèmes naturels et dépendants d'eux. Nier cela reviendrait à saper les principes fondamentaux de nos communautés et à ne pas reconnaître le caractère unique de la condition humaine. Une voie médiane, qui maintient une hiérarchie avec l'homme au sommet tout en reconnaissant que la nature a une valeur qui dépasse sa stricte exploitation par l'homme, semble plus raisonnable et mieux fondée. [...]
[...] Descartes pensait que les animaux n'étaient que des machines, des automates sans véritables sentiments. Seul l'homme échappe à la pure machinerie, et ce en raison de la raison. En opposant la nature, le domaine de la nécessité régi par des lois causales à la liberté de l'homme doté de volonté, Kant rompt avec des principes encore plus fondamentaux. Les objets naturels n'ont qu'une valeur relative en tant qu'outils pour atteindre les objectifs que l'homme se fixe logiquement ; ils n'ont pas de valeur intrinsèque. [...]
[...] En ce sens, la nature est réduite à la position d'un objet entièrement sous le contrôle et le pouvoir de disposition de la technique humaine. L'extraordinaire destruction des habitats naturels au 20e siècle a toutefois mis à l'épreuve cette vision anthropocentrique et purement utilitariste. Pour repenser notre rapport à la nature, de nouvelles idées éthiques ont vu le jour. L'idée selon laquelle l'homme est supérieur aux autres êtres vivants est résolument contestée par le biocentrisme. Selon Singer, la douleur humaine et la souffrance animale devraient être prises en compte de la même manière. [...]
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