Neurologie, neurotransmetteur, comportement, système nerveux, dopamine, opioïdes, cognition
Le système de la récompense est un ensemble de structures cérébrales impliquées dans la motivation, le plaisir et l'apprentissage. Il détecte les signaux indiquant un besoin (faim, soif, lien social, etc.), déclenche des comportements visant à les satisfaire et renforce ces comportements en générant une sensation de plaisir, favorisant ainsi leur reproduction. Il joue un rôle clé dans la survie et la régulation des comportements essentiels.
[...] De plus, l'anticipation de la récompense est contrôlée par la libération de dopamine au signal lumineux apprentissage). Ainsi les comportements assortis de réponses en accord avec la prédiction, ou meilleures que ce qui était attendu, ont tendance à être répétés. Ceux qui sont en revanche en deçà de ces prévisions ont tendance à être abandonnés ce qui favorise les choix permettant d'obtenir la meilleure récompense. La dopamine est donc responsable de la composante cognitive (impliquée dans l'apprentissage et l'évaluation permanente de la valeur d'un stimulus) en plus de la composante motivationnelle (wanting). [...]
[...] Les opioïdes endogènes sont alors les neurotransmetteurs responsables de la composante affective (« liking »). Anticipation et mémorisation de la récompense Des expériences ont permis de démontrer le rôle central de la dopamine dans la motivation, l'anticipation et l'apprentissage associé à la récompense. Ces expériences consistent à enregistrer l'activité des neurones dopaminergique de l'ATV chez des primates lorsqu'on leur offre une gorgée de jus de pomme récompense) juste après la présentation d'un signal lumineux. Avant que l'animal ait compris que le signal lumineux était prédictif de l'administration de la récompense, il a été montré que les neurones dopaminergiques ne répondent pas à la présentation de ce signal lumineux, mais qu'ils répondent brièvement seulement à l'administration de la récompense (le jus de pomme). [...]
[...] De plus, la substance noire projette des neurones gabaergiques sur l'ATV ce qui inhibe son activité. Lorsqu'il y a libération d'opioïdes endogènes (par exemple, des endorphines), ces molécules se lient aux récepteurs opioïdes présents sur les neurones gabaergiques qui projettent vers l'ATV. Cette activation des récepteurs opioïdes a un effet inhibiteur sur ces neurones, réduisant ainsi leur activité. En conséquence, cette inhibition de l'activité gabaergique permet de désinhiber l'ATV, c'est-à-dire que les neurones dopaminergiques de l'ATV deviennent plus actifs. Enfin, de nombreuses drogues agissent sur le système de la récompense de manière directe ou indirecte : - Les opioïdes (morphine, héroïne etc.) se lient aux récepteurs ? [...]
[...] Ce système ne se contente pas d'indiquer qu'un stimulus est agréable : il permet aussi de définir la meilleure stratégie pour répondre efficacement à un besoin. Une fois que l'action a été réalisée et a satisfait ce besoin, l'information est renvoyée à l'hypothalamus, signalant que l'état de l'organisme est revenu à l'équilibre. Le système de la récompense repose sur trois composantes principales : - Affective (« liking ») : la sensation de plaisir associée à la récompense. - Motivationnelle (« wanting ») : l'impulsion qui pousse à rechercher à nouveau cette récompense. - Cognitive : la mémoire de l'expérience, permettant d'associer un comportement à un résultat agréable. [...]
[...] des opioïdes présents sur les neurones gabaergiques de la substance noire ce qui entraîne une hyperactivation de ces derniers et par conséquent une hyperactivation des neurones dopaminergiques de l'ATV - La cocaïne et les amphétamines bloquent certains mécanismes de recapture de la dopamine au niveau des neurones dopaminergiques de l'ATV ce qui permet de prolonger sa demi-vie dans la fente synaptique. [...]
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