Dégradation des ressources en eau, surexploitation de la ressource, pollutions, gaspillages, raréfaction de l'eau
« Ce n'est que lorsque le puits s'assèche que l'on découvre la valeur de l'eau. » Ce proverbe chinois correspond parfaitement à la situation que nous connaissons aujourd'hui. Depuis la révolution industrielle, l'activité industrielle n'a cessé de se développer dans les pays du Nord, conduisant à l'avènement d'un modèle de croissance qui a pour principal défaut d'engendrer des dégâts irréversibles sur l'environnement. Ce phénomène s'accentue avec le développement des pays émergents qui souhaitent, à juste titre, rattraper leur retard en connaissant une croissance comparable.
[...] L'usine d'Ashkelon est entrée en service en décembre 2005. Elle est la plus grande usine de dessalement au monde utilisant une technique membranaire. Elle alimente l'équivalent de 1,4 million d'habitants et fournit 15% de l'eau potable du pays. Le prix de revient de l'eau potable produite à l'usine d'Ashkelon est l'un des plus faibles au monde pour le dessalement membranaire de l'eau de mer : 0,50 euro le mètre cube en sortie d'usine. Ceci s'explique par les économies d'échelles, l'efficacité énergétique et la baisse continue des prix des membranes. [...]
[...] L'utilisation de ces procédés de production d'eau potable reste, par conséquent, très marginale. Ceci se traduit par des chiffres très faibles : l'eau de mer représente des réserves d'eau de la planète, or, dans le monde, à peine de l'eau potable est produite par dessalement. 2.La récupération de l'eau de pluie La collecte de l'eau de pluie est un prolongement logique du recyclage des eaux usées. Valoriser l'eau de pluie raccourcite le circuit de l'eau et permet de s'approvionner en eau directement là où l'on a besoin. [...]
[...] L'augmentation de la population mondiale aggrave considérablement la rareté relative de l'eau et ce pour deux raisons : tout d'abord il s'agit d'une explosion démographique sans précédent ; de plus, cet accroissement de la population mondiale se réalisera principalement dans les pays en développement puisque la population mondiale croît chaque année de 78 millions de personnes dont 95% dans les pays en développement. La quasi-totalité du futur accroissement démographique devrait être absorbé par les villes. En 1900, il n'y avait que 159 millions de citadins soit 10% de la population totale ; en 2002, le seuil des trois milliards d'urbains est dépassé. [...]
[...] Le réchauffement climatique est aussi une cause de disparition chez les animaux. En effet, dans les pays africains par exemple, la raréfaction des points d'eau est la première cause de mortalité chez les animaux. A cause du réchauffement climatique, la température augmente ce qui favorise la sécheresse et le phénomène d'évaporation, les points d'eau étant déjà peu nombreux en Afrique, les animaux meurent par milliers comme en 2009 en Afrique Orientale où la sécheresse était tellement sévère que les éléphants et les hippopotames sont morts par centaines, il a donc fallu construire des points d'eau artificiels pour enrayer ce phénomène. [...]
[...] Il est donc nécessaire de voir que le temps est venu de renouveler notre pensée et nos pratiques. La nouvelle culture de l'eau sera celle de la responsabilité. [...]
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