Hydrologie, hydrogéologie, cycle de l'eau, sécheresse, nappes phréatiques, précipitations athmosphériques, régimes hydrologiques, pollution
Du fait que la population mondiale croît de plus en plus, le volume d'eau disponible doit augmenter aussi ; cependant, ce n'est pas le cas. Ce manque d'eau se fait ressentir principalement dans les régions du monde arides (Afrique du Nord, Moyen-Orient, Inde, Chine ...) et est responsable de conflits géopolitiques.
[...] A l'intérieur d'un même bassin, toutes les eaux reçues suivent, du fait du relief, une pente naturelle et se concentrent vers un même point de sortie appelé exutoire. La confluence désigne l'endroit où 2 (ou plus) cours d'eau se rejoignent. Les bassins versants peuvent être étudiés depuis un point de vue plus ou moins éloigné. L'Europe est par exemple divisé en différents bassins versants géants délimités par des lignes (de partage des eaux), de chaque côté de ces lignes, les eaux s'écoulent vers des exutoires différents. [...]
[...] A Grenoble, l'eau potable provient des rivières mais aussi du pompage des nappes (non filtré car eau de bonne qualité), la carte hydrologique du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) représente les différents champs de captages des aquifères du Drac (en rouge) et de la Romanche (en bleu). Ces nappes sont des nappes alluviales alimentées par les écoulements latéraux venant des montagnes. Le prix de l'eau à Grenoble représente 0,003 euros par litre ce qui est très peu cher cependant à cela s'ajoute un coût important pour assainir l'eau, c'est-à-dire la dépolluer, et qui représente 37% du coût total. [...]
[...] En effet, les nitrates sont utilisés en agriculture sur certains terrains, avec l'eau ces composés sont dilués et emportés dans les eaux souterraines. Cette contamination pose un autre problème que la potabilité, à savoir l'eutrophisation, en effet les nitrates (composé d'azote) sont utiles au développement des végétaux, ainsi leur dispersion sur les terrains agricoles est logique cependant les nitrates peuvent se retrouver (à cause des bassins versants) dans les rivières, mers et océans et provoquer une prolifération incontrôlable d'algues vertes telles que dans certains cas elles peuvent aller jusqu'à asphyxier toutes formes de vies présente dans le milieu aquatique. [...]
[...] On retrouve différents types de nappes selon la géographie du terrain : - Nappe alluviale : Nappe d'eau souterraine en relation directe avec un fleuve ou une rivière. Les nappes alluviales peuvent parfois s'étendre très loin du cours d'eau et le volume d'eau contenu dans la nappe être très supérieur à celui visible en surface. - Nappe en plaine littorale : la présence de nappe en bord littoral, dans les régions de plaines, les eaux salées plus denses que les eaux douces s'infiltrent sous ces dernières jusqu'à une certaine distance ; l'eau douce « flotte » en quelque sorte sur l'eau salée. [...]
[...] Les bassins versants peuvent aussi être étudié sur un pays entier mais aussi sur des régions précises (ils sont à chaque fois subdivisé en de plus petits plus on regarde de près un territoire) Les précipitations Si l'on mesure les précipitations de plusieurs territoires, on remarque qu'elles sont d'autant plus importantes quand l'altitude augmente, les précipitations sont alors plus importantes dans les régions montagneuses. Par exemple, sur une année moyenne les précipitations sont de 500mm à Marseille, 700mm à Paris et 1000mm à Grenoble. 1mm représente la hauteur d'eau moyenne, elle équivaut à 1kg/m2, 1000mm équivaut donc à 1m et donc à 1 tonne/m2. Aux extrêmes on retrouve Cherrapunji en Inde avec mm/an et le dôme Concordia en Antarctique avec 20mm/an. On distingue les précipitaions stratiformes (de faibles intensités mais de longue durée) et les précipitations convectives (averses). [...]
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