Jumeaux, jumeaux monozygotes, jumeaux dizygotes, coefficient de corrélation, étude de Bertelsen, autisme, facteurs héréditaires, étude de Baumrind, ordre de naissance
Ce cours traite des résultats des études portant sur les jumeaux et notamment la différence entre jumeaux monozygotes et jumeaux dizygotes.
[...] Harmonie familiale et personnalité : Vaughn et Block (1988) : l'accord parental observé lorsque les enfants avaient 3 ans et demi, permet de prédire certains aspects de la personnalité à 18 ans. Plus l'accord parental est élevé, plus les garçons sont : - Socialement indépendants, - Se sentent bien en classe, - Manifestent des intérêts artistiques et investigatifs, - Peu inhibés Cet accord parental a un impact sur la personnalité. Taille de la famille et ordre de naissance : Le niveau intellectuel des enfants, une corrélation négative entre le rang de naissance et le QI, r=-0,20 entre la taille de la famille et le QI des enfants, quel que soit le milieu social, Plus la famille est nombreuse, plus le QI est bas, l'aîné est plus intelligent que le second dans une fraterie Pourquoi ces résultats ? [...]
[...] Des scores du QI des enfants dépendent de la quantité de temps que les parents leur consacrent Pourquoi les enfants uniques ont un QI moins élevé que les familles de 2 ou 3 enfants ? Possibilité d'apprendre à leurs cadets C'est également la raison pour laquelle le dernier-né des enfants a un QI inférieur : il n'a pas eu la possibilité d'apprendre à un plus jeune âge que lui. [...]
[...] L'innée et l'acquis - Les études sur les jumeaux Les études sur les jumeaux Les résultats des études ; la différence entre jumeaux monozygotes et jumeaux dizygotes Jumeaux monozygotes et jumeaux dizygotes élevés ensemble Jumeaux monozygotes (MZ) : vrais jumeaux Jumeaux dizygotes (DZ) : faux jumeaux Pour juger de la présence de facteurs héréditaires, on compare des MZ élevés ensemble et des DZ également élevés ensemble. Chez les MZ, les différences intra-paires ne peuvent provenir que de l'influence du milieu alors que chez les DZ, elles peuvent provenir de l'influence du milieu et de l'hérédité. [...]
[...] Études chez les enfants adoptés ; depuis la fin des années 1920, de nombreuses études ont été réalisées, dans le domaine de l'intelligence, la ressemblance entre parents adoptifs et enfants adoptés est inférieure à celle entre parents et enfants naturels vivant ensemble (r=0,50). Poids respectifs de l'hérédité et du milieu : Le coefficient d'héritabilité pour l'intelligence est de 0,72 « L'hérédité » expliquerait à 72% l'intelligence. Mais ce coefficient concerne des populations et non des personnes. En général, les populations étudiées dans les recherches sur les MZ et les DZ sont moins hétérogènes qu'un échantillon représentatif de la population française. Il y a donc une sous-estimation des facteurs du milieu et une surestimation massive des facteurs héréditaires. [...]
[...] Seulement sur certains traits de personnalité. La situation gémellaire : obstacle à l'expression du patrimoine héréditaire mais permet l'étude de la formation de la personnalité. Les adoptions Mettre en évidence la présence éventuelle de facteurs héréditaires et de facteurs héréditaires du milieu dans la détermination des conduites, L'influence de l'hérédité se base sur la ressemblance avec les parents biologiques plus forte qu'avec les parents adoptifs. Même si l'enfant a été adopté avant, mais l'influence de l'environnement pendant la période prénatale peu contrôlée. [...]
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