Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, cathédrale de Nantes, religion, catholicisme, microarchitecture, bible, cathédrale de Bourges
Nous nous trouvons devant la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes. Cette cathédrale catholique a été construite assez tardivement : sa construction n'est demandée qu'en 1434 par l'évêque de Nantes, Jean de Malestroit, et le duc de Bretagne, Jean V, qui posent la première pierre au mois d'avril de la même année. Cette époque est propice au lancement de ce type de projets dans la région, puisque la Bretagne profite d'une nouvelle prospérité commerciale. Le duc de Bretagne cherche également à légitimer son pouvoir dans un contexte politique difficile, suite à une guerre de succession pour l'accès au trône. Le duché ne fait alors pas partie du Royaume de France, il en fera partie seulement à partir du milieu du XVIe siècle sous François Ier.
[...] Les séraphins sont les anges qui occupent la plus haute place dans la hiérarchie de ces êtres célestes. Contrairement aux simples anges qui sont vêtus d'une aube (une sorte de tunique blanche portée par les clercs comme habit liturgique), les séraphins sont identifiables par une double paire d'ailes dont l'une couvre leur corps tel un manteau de plumes. Leur fonction, d'après le prophète Isaïe, est d'adorer et de louer Dieu. Pour compléter notre analyse de ce Jugement dernier, il peut être intéressant de le comparer au décor d'une autre cathédrale française gothique, afin de montrer les ressemblances et les différences dans le choix de représentation de cet épisode biblique. [...]
[...] Le tympan de la cathédrale de Bourges est organisé en 3 registres avec une progression logique de la terre vers le ciel. Le registre inférieur montre la Résurrection, avec des corps sortant de leurs tombeaux. Le registre médian est consacré au Jugement, présidé par l'archange Saint Michel représenté au centre, tenant la balance qui lui sert à peser les âmes. A la gauche de l'archange les diables entraînent les damnés la marmite de l'enfer chauffée par des flammes qui sortent de la gueule du Léviathan. [...]
[...] Autour d'un portail central qui représente le Jugement dernier, le portail de gauche est consacré à Saint Pierre, et celui de droite à Saint Paul. Les portails latéraux sont dédiés à l'histoire régionale du duché de Bretagne : deux jeunes martyrs nantais (Saint Donatien et Saint Rogatien) sur le portail nord, et le saint breton Saint Yves sur le portail sud. Le décor sculpté de la façade a donc à la fois une portée universelle du fait de la présence d'éléments bibliques majeurs, et une portée plus locale avec l'évocation de l'histoire régionale. [...]
[...] Le nom de gothique "flamboyant" vient de la présence de motifs en forme de flamme, qu'on retrouve dans les rosaces et les remplages (les motifs en pierre qui ornent l'intérieur des fenêtres). La façade de la cathédrale de Nantes se divise en cinq portails, ce qui est assez inhabituel pour les architectures de l'époque : il y a trois portails sur la façade occidentale que vous avez face à vous, et deux autres portails latéraux, situés en retour d'équerre de part et d'autre de cette façade occidentale. [...]
[...] Nous nous trouvons devant la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Cette cathédrale catholique a été construite assez tardivement : sa construction n'est demandée qu'en 1434 par l'évêque de Nantes, Jean de Malestroit, et le duc de Bretagne Jean qui posent la première pierre au mois d'avril de la même année. Cette époque est propice au lancement de ce type de projets dans la région, puisque la Bretagne profite d'une nouvelle prospérité commerciale. Le duc de Bretagne cherche également à légitimer son pouvoir dans un contexte politique difficile, suite à une guerre de succession pour l'accès au trône. [...]
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