La vie religieuse, les difficultés de la fin du siècle (1870-1914) - publié le 30/11/2011

Thèmes abordés

religion, difficultés, siècle, 1870-1914

Résumé du document

la période commence mal :
-défaite des armées françaises
-ommunes, qui sépare l'église de l'État, ferme une partie des églises et fusils des ecclésiastiques, même éphémère de Paris !
-Chute du pouvoir temporel du pape en raison de la conquête de Rome par l'armée italienne
-ensemble de catastrophes qui conduit plus d'un prédicateur a affirmé que la colère divine s'est abattue sur la France
-il convient de faire pénitence et d'en tirer la leçon : la France redeviendra heureuse quand en rendant le trône au comte de Chambord et en étant fidèle à son église légitime (catholique)
une bonne partie de l'église s'engageant cette voie, qui mêle choix politiques monarchistes et choix religieux ultramontains
nouvelle croisade en faveur du pouvoir temporel du pape et multipliant les cérémonies collectives

Extraits

[...] Démonstration de puissance d'autant plus perceptible jusqu'en ces années 1170 : -encadrement clérical et le plus fort de tout le siècle - religieuses prêtres séculiers enseignants autres religieux. (Vaste réseau d'oeuvres variées, et qui s'adresse à un très grand nombre de secteurs d'activité (presse nombreuse et influente Pourtant, ces oeuvres manquent de prise sur la société moderne, caressant souvent dirigé par des hommes liés aux forces sociales traditionnelles (de nombreux légitimistes) et que le clergé entend les contrôler, ce qui ne répond pas aux aspirations de bien des laïcs. [...]

[...] Face à la laïcisation républicaine l'église ne parvient ni à rendre son trop droit, ni à rendre sa capitale au pape. (Sans doute moins puissante que ce que pense la hiérarchie. Les Français : vous montrez qu'ils sont capables de combiner un attachement aux aspects proprement religieux du catholicisme au sujet duquel ils acceptent tout à fait de se plier aux décisions de la hiérarchie. -Il refuse de laisser la même hiérarchie catholique leur dicter leur choix dans le domaine politique. [...]

[...] (La république emporte parce que la majorité des électeurs en décide ainsi) (dissociation entre vie religieuse et vie politique que l'église condamne : elle estime n'avoir le devoir de guider les fidèles dans tous les aspects et tous les moments de la vie. Ce conflit est vécu par nombre d'évêques et une partie des fidèles, comme une sorte de retour de la persécution révolutionnaire. Les tensions du début du XXe siècle avec l'affaire Dreyfus s'ouvre une nouvelle phase de l'évolution des rapports entre l'église catholique et les autorités civiles. [...]

[...] 1905: membres participent à 640 groupes locaux. (Pourtant, la période qui suit la séparation des églises et de l'État n'est pas favorable à ce mouvement proche de la démocratie chrétienne -dénoncée par les militants de l'action française -suspectée par de nombreux évêques en raison de son influence sur bien de jeunes prêtres 1910 : le pape le condamne pour modernisme social mais aussi parce que le mouvement originellement catholique, cela est sise peu à peu en intervenant sur la scène politique et en se rapprochant du socialisme. [...]

[...] L'église catholique préoccupent organiser de développer des mouvements de jeunesse -d'abord en faveur de la jeunesse bourgeoise, en direction des classes populaires avec le développement des patronages (lieu privilégié de la pastorale pendant plus d'un tiers du XXe siècle) Patronage organise des activités ludiques, encadrés par des actes religieux fondamentaux -le prêtre et joue un rôle important essor de l'association catholique de la jeunesse française : -1886 : fondation -renouvellement à partir de 1898 sous l'égide d'Henri Bazire -à partir de 1903 : les congrès sociaux se réunissent et étudient la question syndicale, les conditions de travail de la jeunesse etc. -après la condamnation de 1910, nombre d'anciens sillonistes vienne militer dans cette association -cette association offre l'exemple d'un mouvement laïque mais subordonné à la hiérarchie les initiatives sont nombreuses dans le catholicisme français au début du XXe siècle, tout particulièrement au sein des classes moyennes. [...]