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Étudier la médecine après avoir manqué le concours ? C'est encore possible !

Les alternatives au concours de médecine en France : quelles possibilités en cas d'échec ?

Étudier la médecine après avoir manqué le concours ? C'est encore possible !

Credit Photo : © rh2010 / Fotolia

Échouer au concours de première année de médecine en France n’est pas une fatalité en soi, bien au contraire. Anciennement connu sous le nom de PACES, à présent dénommé PASS (Parcours d'Accès Spécifique Santé) et/ou LAS (Licence avec Option Santé), de nombreux étudiants se heurtent aux difficultés que peut représenter cette admission, et seraient prêts, poussés par la détermination, le courage, mais également la passion, à partir étudier la médecine à l’étranger, plusieurs diplômes européens étant entièrement reconnus en France.
Si l’admission en école de médecine en France s’effectue sur dossier, la médecine étant enseignée au sein d’une université, il est possible d’intégrer une école étrangère sur dossier tout comme en France, mais également sur entretien, voire même sur concours. De nombreuses possibilités s’offrent ensuite aux étudiants les plus déterminés, bien que les effectifs se réduisent largement suite à l’afflux important de ressortissants français. Des quotas limitatifs ont instaurés au sein des écoles étrangères, et les lois promulguant la reconnaissance automatique des diplômes, quelque peu modifiées. Un étudiant en médecine peut se voir contraint, à son retour en France, d’être soumis à « des mesures compensatoires », auquel cas il ne serait pas en droit d’exercer sur le territoire français. Nul besoin de préciser l’importance de la maitrise de la langue parlée sur le territoire.
Plusieurs pays européens sont ainsi concernés par cette poursuite d’études proposée aux étudiants français, dans le domaine de la santé. Afin que vous puissiez en apprendre davantage sur les conditions d’accès aux études de santé en territoire européen, nous étudierons en premier lieu les destinations les plus prisées des étudiants - à savoir l’Espagne, l’Allemagne, la Roumanie et la Pologne - avant de voir les nombreux autres pays disponibles, mais également les conditions d’admissions ainsi que la légitimité des diplômes délivrés dans chacun de ces territoires.

I.    Les destinations principales en termes d’alternatives au manquement au concours de médecine français

A. L'Espagne

En ce qui concerne les études de médecine, nombre d’étudiants font d’abord le choix d’intégrer une université en Espagne, ce pays proposant de nombreuses formations dans le domaine de la santé. Très prisée par les futurs kinésithérapeutes notamment, l’Espagne reste une très bonne destination en termes d’études médicales, et ce malgré ses conditions d’admissions, certes, assez restreintes. Les étudiants sont régulièrement acceptés en fonction de leurs résultats, à la fois de l’année précédente, mais également à des épreuves de compétences organisées au sein même de l’école étrangère. Les programmes sont communément proposés en langue espagnole, ainsi qu’en anglais.
Si la majorité des établissements restent publics, certains sont quant à eux privés. Il s’agit donc de bien se renseigner sur les réglementations et les spécificités de chaque formation, afin de pouvoir intégrer l’école nous correspondant au mieux.

Parmi ces universités, nous retrouverons par exemple :
-    L’Universidad de Valencia
-    L’Universidad Cardinal Herrera (établissement privé)
-    L’Universidad de Navarra 


B. L'Allemagne

L’Allemagne représente elle-aussi une destination très prisée des étudiants français, les possibilités d’affectation y étant conséquentes. Si l’enseignement ne s’effectue qu’en langue allemande - d’où l’importance d’une parfaite maitrise de cette langue, aussi difficile soit-elle - les étudiants peuvent cependant y être admis sous réserve d’excellents résultats obtenus notamment lors du baccalauréat français. Chaque candidat peut également être soumis à la passation d’une épreuve sélective, à savoir que l’Allemagne compte pas moins de 32 établissements publics proposant des formations dans le domaine de la santé.

Ci-après, les liens vers quelques universités allemandes. Toutes ne seront pas référencées tant elles peuvent être nombreuses :
-    L’Université de Frankfurt
-    L’Université de Freiburg
-    L’Université de Hamburg
-    Les Universités de München et  https://www.med.tum.de/die-fakultät-für-medizin

C. La Roumanie

La Roumanie occupe ensuite à elle seule une place majoritaire dans le domaine de la santé et des études de médecine, les pourcentages de réussite étant particulièrement élevés. Si les frais d’étude s’élèvent généralement à plus de 6000 euros l’année, l’admission au concours, mais également à la deuxième année est d’autant plus évidente, les étudiants étant sélectionnés en fonction de leurs notes, et le numerus clausus - hantise des étudiants français - n’existant pas. La Roumanie et ses universités partenaires ont pour particularité de dispenser un enseignement de la médecine en langue française, tant le nombre d’étudiants français peut être important. Les diplômes font également l’objet d’une pleine reconnaissance en France, ce qui ne représente, en rien, un inconvénient en soi.

Parmi les universités les plus prestigieuses de Roumanie, on citera par exemple :
-    L’Université de Cluj-Napoca, offrant des formations dans le domaine de la médecine et de le pharmacie
-    L’Université de Iași 
-    L’Université de Timișoara
-    L’Université de Târgu Mureș 

C. La Pologne

Si l’on ne pense pas toujours à cette destination en termes d’études supérieures, la Pologne compte parmi les pays les plus réputés quant à la passation des diplômes liés à la médecine. Nul besoin d’effectuer un quelconque concours pour pouvoir intégrer une formation dans le domaine de la santé. Seuls un test d’anglais, un test de motivation et un entretien sont nécessaires, et permettent aux étudiants français d’intégrer l’une des nombreuses universités polonaises telles que :

- l’Université de Wroclaw
- l’Université de Warsaw
- l’Université de Poznań
- ou bien encore celle de Gdańsk

II. D’autres alternatives aux études : Les conditions d’admission et la légitimité des diplômes délivrés


Si de nombreux autres pays viennent compléter cette liste, certes, assez exhaustive (on citera par exemple le Royaume-Uni, l’Italie, la Belgique, la Hongrie, la Lettonie, l’Autriche, ou bien encore la Slovaquie), les quatre destinations précédentes figurent en revanche parmi les pays les plus prisés par les étudiants désireux de réaliser leurs études de médecine en pays étrangers. Bien que coûteuses, et parfois même assez onéreuses, notamment pour les dernières destinations citées entre parenthèses, ces formations offrent aux étudiants la possibilité d’atteindre de bien meilleurs résultats, et donc de ce fait, poursuivre leur carrière dans ce domaine auquel ils tiennent tant. Les conditions d’entrées étant d’autant plus simples qu’en France, étudier la médecine à l’étranger, au sein d’un territoire européen, reste une option à envisager très largement. Si la durée des études (avant les spécialisations) reste généralement la même qu’en France, à savoir 6 ans, une équivalence existe également au niveau des diplômes et des formations, ceux-ci étant ainsi reconnus en France. L’étudiant en médecine sera ainsi en droit de poursuivre ses années d’internat au sein d’une structure médicale basée dans son pays de formation, mais également en France, à savoir qu’il est toujours possible de rentrer sur le territoire français une fois diplômé en médecine. Pour la majorité des diplômes obtenus, il est important de procéder à une inscription au Conseil de l’Ordre avant même de revenir sur le territoire français. Certaines spécialités ne sont pas spécialement reconnues ou pratiquées en France. L’étudiant médecin doit donc s’en assurer avant sa venue, laquelle sera également simplifiée de par l’Ordre des médecins, institution chargée d’accompagner les médecins dans leurs déplacements, dans leurs difficultés, ou bien dans leurs démarches de type administratives.

Conclusion


Si le concours de première année de médecine peut donc représenter une certaine crainte, voire même être source d’angoisses pour les étudiants français, l’échec ne demeure pas une fatalité, et ne doit pas être l’objet d’une baisse de motivation. Nombre de territoires européens proposent des alternatives au concours de médecine tel qu’on le connait, et permettent aux étudiants français s’en donnant les moyens de réaliser leur rêve le plus cher. Seules les conditions d’admissions, mais également les frais à prévoir, ainsi que la légitimité des formations et des diplômes obtenus se doivent d’être vérifiées au préalable, de sorte à ce que chaque étudiant puisse librement revenir faire carrière dans son pays d’origine.

 

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