Les mines antipersonnel
[...] Cependant, les Etats-Unis, la Russie et la Chine ne sont pas encore engagés. En France, partie à la Convention depuis juillet 1998, la loi du 8 juillet 1998 dispose que la mise au point, la fabrication, la production, l'acquisition, le stockage, la conservation, l'offre, la cession, l'importation, l'exportation, le transfert et l'emploi des mines antipersonnel sont interdits. Sources documentaires : -site web de Handicap international : www.handicap-international.org -site web du Comité de la Croix rouge : www.icrc.org/fre/mines La réponse d'Ottawa comme réponse au problème des mines antipersonnel, le cas de l'Afrique par Sébastien CARRIERE, in Revues d'Etudes Internationales, sept 2002. [...]
[...] Ensuite, par leurs coûts humains et du fait des ressources à mobiliser pour les soins et la réadaptation des victimes et les opérations de déminage, elles amplifient les conséquences économiques du conflit. En outre, elles empêchent l'accès à des zones entières de terrains et de ressources. Les mines antipersonnel sont donc un important obstacle au développement de ces régions. Les dispositions du Droit international : l'utilisation des mines constitue en premier lieu une violation grave du droit humanitaire international existant (Convention de Genève de 1949 et Protocoles additionnels de 1977). [...]
[...] Le Protocole II annexé à la Convention de 1980 sur certaines armes classiques réglemente l'emploi des mines antipersonnel, instaurant des normes minimales. Dans sa version modifiée le 3 mai 1996, élargi aux situations de conflits internes, il interdit l'usage de mines non détectables ou explosant sans contact, et surtout tout usage non discriminé des mines antipersonnel, c'est à dire contre une population civile ou un bien de caractère civil (ressource naturelle, infrastructure à l'extérieur d'un objectif militaire, ou de manière non–proportionnée. Enfin, il engage les parties à enlever et détruire les mines après le conflit. [...]
[...] Les mines à fragmentation sont installées montées au-dessus du sol, sur des piquets, attachées à des arbres ou des buissons et camouflées. Reliées à des fils-pièges, elles se déclenchent par une simple traction d'un kilo. Egalement de petite taille à 3 elles projettent, en explosant, des billes ou des éclats métalliques. La définition même de ces armes et leur classification sont déterminantes au regard du droit international. En effet, le fait d'attribuer ou de dénier certaines caractéristiques techniques à une mine antipersonnel suffit à la déclasser, à la "ranger" dans une autre catégorie d'armes, pour qu'elle échappe aux contraintes et aux interdictions d'emploi prévues par la législation. [...]
[...] Les chiffres : selon les estimations, les mines antipersonnel feraient 500 victimes par semaine dans le monde. Ainsi, depuis 1975, elles ont fait plus d'un million de victimes (morts ou blessés) et aujourd'hui personnes vivent amputées à cause d'une mine. Le nombre de pays en produisant est en diminution constante sont officiellement recensés aujourd'hui : Chine, Corée du Nord, Corée du Sud, Cuba, Egypte, Etats-Unis, Inde, Irak, Iran, Myanmar, Pakistan, Russie, Singapour, Vietnam. Une mine coûte entre 3 et 30 dollars à l'achat alors que le déminage coûte entre 300 et 3000 dollars pour chaque unité. [...]
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