Le rôle de l'Etat dans l'économie

Résumé du document

Fortement contestées dans les années 80 pour leur inefficacité, les politiques économiques rencontrent aujourd'hui un regain d'intérêt. Pourtant, les rouages de l'économie nous paraissent beaucoup plus complexes qu'auparavant : les agencements économiques se sont nettement complexifiés et les progrès des connaissances théoriques et appliquées en économie ont changé la manière dont les économistes envisagent la réalité économique.
Les néoclassiques dans la tradition minimaliste, pensent que l'Etat doit définir et faire respecter les droits de propriété sur lesquels repose l'économie de marché, mettant donc en place un système juridique pour faire respecter ces droits. En outre, il doit maintenir la concurrence. Mais selon Keynes et la tradition interventionniste, la politique économique doit régler la conjoncture, en relançant la demande en période de récession, et en la limitant en période de surchauffe ...

Extraits

[...] De plus, les autorités monétaires vont développer une politique sélective du crédit, et avoir recours à son encadrement. (limitation autoritaire de l'encourt des crédits accordés par les banques) . Dans la conduite de cette politique, la Banque de France privilégie l'action par taux. Ainsi dans les années 1980, l'Etat français a décidé d'encadrer le crédit pour limiter la création monétaire et l'inflation. Les banques étaient donc limitées pour offrir des crédits aux entreprises, crédits souvent nécessaires pour investir car toutes les entreprises ne peuvent recourir à l'autofinancement. [...]

[...] Les néoclassiques dans la tradition minimaliste, pensent que l'Etat doit définir et faire respecter les droits de propriété sur lesquels repose l'économie de marché, mettant donc en place un système juridique pour faire respecter ces droits. En outre, il doit maintenir la concurrence. Mais selon Keynes et la tradition interventionniste, la politique économique doit régler la conjoncture, en relançant la demande en période de récession, et en la limitant en période de surchauffe. Le fait est que dans les pays développés à économie de marché, on assiste lors des 30 glorieuses à une intervention accrue de l'Etat dans l'économie. [...]

[...] Dans une politique d'aménagement du territoire par exemple, l'Etat encourage l'investissement. De plus, la fiscalité qu'il fixe influe sur les revenus primaires, de l'épargne ou du patrimoine des agents. Ainsi les revenus générés par les actions (dividendes) ou des obligations (intérêts) sont fiscalisés grâce à l'IRPP (Impôt sur le revenu des personnes physiques). Donc pour une rémunération nette, les placements dans des produits différents offrent des rendements différents,. La fiscalité permet l'arbitrage des agents qui ont des capacités de financement pour certains types de produits financiers, elle structure l'acte d'épargne. [...]

[...] Les politiques de décentralisation puis d'aménagement du territoire ont vocation à dynamiser les régions, départements ou communes qui connaissent des difficultés économiques. Par exemple, la SNCF dessert certaines destinations qui ne sont pas rentables mais par son intermédiaire l'Etat crée une richesse localement que l'acteur publique peut évaluer dans ses bénéfices. Les différents acteurs économiques (entreprises ou ménages) ont donc intérêt à ce que l'Etat mette en place ces services publiques spécifiques. Les investissements publics ont aussi lieu dans ou dans le capital humain (Becker), au travers de la formation et de l'éducation. [...]

[...] Les systèmes de retraites ont été organisés le lendemain de la 2nde guerre mondiale, faisant jouer la solidarité entre générations. Cette solidarité s'est substituée aux règles fondamentales de l'assurance en matière de maladie, généreuse aussi pour financer la protection de la famille (allocations + mesures fiscales), ou les allocations-chômage. L'Etat finance ces mesures par la fiscalité (comme ma TVA, les impôts, ou la CSG), ou par des cotisations sociales payées par les employés et l' entreprise qui les emploie, mais aussi, les retraités, les chômeurs. [...]