Questions et réponses, création monétaire, banques centrales, Banque de France, stabilité des prix, UEM Union Economique et Monétaire, système financier, crédits, taux de chômage, FMI Fonds Monétaire International, règle de Taylor, paradoxe de la tranquillité
La Banque de France est la banque centrale de la France depuis sa création le 18 janvier 1800, elle est devenue propriété de l'État en 1945. Avant l'entrée de la France dans l'Union économique et monétaire, la banque de France était placée sous la tutelle du Premier ministre donc du gouvernement. Aujourd'hui certaines de ses missions ont évolué, mais d'autres sont restées inchangées, notamment l'émission de monnaie fiduciaire et de stabilité des prix. De plus elle a le rôle de préteur en dernier ressort. Dès lors, nous pouvons nous interroger quant aux raisons pouvant justifier l'indépendance de la Banque de France en 1994.
[...] L'indépendance de la banque centrale était alors une condition juridique nécessaire pour intégrer le système européen des banques centrales en 1998. De plus, cette volonté d'indépendance peut s'expliquer par la volonté de séparer pouvoir politique et institution économique de sorte qu'il n'y a pas d'interférences. Ainsi la banque de France ne peut plus recevoir d'instruction du gouvernement et appliquer avec le SEBC une politique monétaire pour l'intérêt de tous et non pour l'intérêt seul du gouvernement. Pour conclure, l'indépendance de la banque de France peut alors se justifier par l'intégration à l'UEM. [...]
[...] Questions et réponses autour de la création monétaire et des banques centrales La Banque de France est la banque centrale de la France depuis sa création le 18 janvier 1800, elle est devenue propriété de l'État en 1945. Avant l'entrée de la France dans l'Union économique et monétaire, la banque de France était placée sous la tutelle du Premier ministre donc du gouvernement. Aujourd'hui certaines de ses missions ont évolué, mais d'autres sont restées inchangées, notamment l'émission de monnaie fiduciaire et de stabilité des prix. [...]
[...] Une évolution est la mise en place d'autres instruments pour gérer la stabilité financière notamment gérer par le conseil de risque systémique, par exemple un système rénové de réserve obligatoire, mais également un contrôle plus exigeant sur les crédits accordés (réduire le ratio limitant la valeur des prêts relativement à celle des actifs financés.) D'autres missions ont évolué notamment le renforcement de la régulation macro prudentielle avec la mise en place d'un conseil du risque systémique (CERS). Mais aussi l'approfondissement de l'échange d'information avec les autorités financières et une coordination entre politique monétaire et régulation prudentielle. Pour conclure, la crise a tout de même permis aux banques centrales un certain rééquilibrage dans leur mission. Effectivement pour être autant garantes de la stabilité financière que monétaires elles ont dû mettre en place de nouveaux instruments, de nouveaux procédés et une certaine réorganisation. [...]
[...] Toutefois, la finance privée est tentée de prendre plus de risque du fait de cette garantie apportée par les pouvoirs publics. De plus, avec l'apparition des 3D, l'intervention doit dorénavant être internationale ce qui complexifie celle-ci. Aujourd'hui, le principal prêteur en dernier ressort à l'échelle internationale est le fonds monétaire international (FMI). Avec l'objectif de garantir la stabilité du système international. II. Expliquer la règle de Taylor La règle de Taylor est une règle de politique monétaire qu'on doit à l'économiste John Taylor en 1993. Premièrement, elle permet de définir la valeur du taux d'intérêt directeur d'équilibre d'une zone économique. [...]
[...] Deuxièmement, elle permet également d'indiquer si la politique monétaire est plus ou moins accommodante ou restrictive. Cette règle relie le taux d'intérêt effectif de la banque centrale au taux d'inflation et à l'écart entre le PIB réel et potentiel PIB potentiel (qu'on oppose au PIB effectif) est le PIB potentiellement atteignable si l'allocation des facteurs de production dans l'économie est optimale, en d'autres termes c'est le niveau de production maximal. III. Pourquoi la politique monétaire des années 2000 peut-elle être qualifiée de trop laxiste ? [...]
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