La croissance économique et les inégalités dans les pays développés - publié le 27/06/2010

Résumé du document

La croissance des pays développés (les pays membres de l'OCDE) se traduit par l'accroissement durable de la production globale d'une économie, alors que pour l'entreprise cela se traduit par la maximisation de ses profits. Les facteurs de la croissance comme l'augmentation de la population active et l'amélioration de sa qualification, l'accroissement du progrès technique et les innovations ont des répercutions sur la réduction des inégalités.

Les inégalités qui sont d'ordres économiques et sociales correspondent aux écarts de revenus, de patrimoines, d'éducation et de culture répondent à des idéologies basées sur l'égalité. Les inégalités se distinguent de discriminations qui sont du domaine juridique même si cela soulève la question de l'égalité.

La corrélation entre croissance et réduction des inégalités, couramment admise, est-elle vérifiée et justifiée dans les pays développés ?

Extraits

[...] Ce qui amène une notion récente que l'on nomme les travailleurs pauvres car bon nombre des salaires sont tirés vers le bas. Il faut dire que les normes collectives tendent à disparaître au profit de l'individualisation. (La désyndicalisation). Le seuil de pauvreté est évalué à 580€.par personne. - il existe donc des inégalités structurelles L'existence d'inégalités structurelles limite la corrélation croissance et réduction des inégalités. Les écarts entre les classes sociales les plus riches et celles les moins aisées demeurent et ont tendance à s'accroître. [...]

[...] Le retour d'une croissance qualifiée de molle dans les années 90 semble faciliter l'application de certaines mesures réduisant les inégalités. Depuis le retour de la croissance en 1997, en France, les rémunérations brutes des salariés ont augmenté plus vite que le PIB pour les salaires et pour le PIB) une tendance qui s'est accentuée en 2000 sous l'impact des 35h. La masse salariale a progressé de et le PIB de 3,5%.En 1990 les bas salaires en France ont bénéficié d'une augmentation régulière du au SMIC et aux politiques de redistribution et ainsi il n'y a pas eu comme en GB et aux USA élargissement des écarts salariaux. [...]

[...] Ainsi selon le rapport de CERC, il constate la montée des inégalités en France depuis les années 80. Dans les pays développés les phases de croissance vont généralement de paire avec le creusement des inégalités. On parle de société duale aux USA et en GB., De fracture sociale en France. On constate que la concentration des revenus est forte. Si on se réfère à la courbe de Lorenz et à son coefficient de GINI, il n'y a pas malgré la croissance une parfaite égalité de répartition des revenus pour les ménages. [...]

[...] Ceci s'est traduit par plus de mobilité sociale et un brassage social qui laisse plus de chances aux individus. Les politiques économiques d'inspiration keynésienne ont contribué à la réduction des inégalités par une politique de redistribution (transfert social). Selon les interprétations théoriques les inégalités ne sont pas produites par des facteurs externes mais par les individus eux-mêmes. C'est l'individualisme méthodologique défini par BOUDON qui minimise le rôle de l'héritage culturel au profit de l'appréciation des risques, des coûts et des avantages comme principale cause des inégalités scolaires. [...]

[...] La croissance économique et les inégalités dans les pays développés La croissance économique et les inégalités dans les pays développés ? Introduction On est passé d'une logique d'égalisation à une logique d'équité c'est-à-dire d'accepter le fait qu'une société créait des inégalités (selon Hayek). Le débat actuel autour du CPE et du CNE met en évidence que la précarité semble s'institutionnaliser et que cette crise est intimement liée à un sentiment profond d'injustice, surtout chez les jeunes (les violences de Novembre 2005 en témoignent).Selon Rosanvallon l'Etat providence doit être repensé pour réduire ses inégalités (discrimination positive, zone franche, l'insertion des minorités visibles (immigrés, homosexuels,) La croissance de la pauvreté, le maintien d'un fort niveau de chômage est généralement attribuée à la crise considérée comme antithèse de la croissance. [...]