La rénovation du capitalisme à la fin du XXé siécle - publié le 14/05/2012

Thèmes abordés

libéralisme économique, capitalisme, XXè siècle, révolution néolibérale, échanges

Résumé du document

Retour au libéralisme à la fin 70's après la critique des pratiques keynesiennes. Ce néolibéralisme à préconisé des politiques fondées sur le monétarisme (intervention de l'Etat limitée à une gestion de la création monétaire), et sur l'économie de l'offre (priorité à la production en favorisant l'initiative privée et en allégeant les charges salariales, fiscales,sociales pesant sur les entreprises et épargnants. Les néolibéraux prônent l'extension du libre-échange (commerce marchandises et services) et une libération des mouvements de capitaux. Ne peut faire abstraction de l'héritage keynésien, s'apparente à l'ordolibéralisme allemand que l'on appelle "économie sociale de marché". Les mesures de protections sociales doivent être subordonnées aux capacités de financement dégagées par l'activité économique: créer de la richesse par libération des forces productives avant de répondre aux besoins sociaux.

Extraits

[...] Internet mis au point dès 1969 par l'Université de Californie a LA (UCLA) pour coordonner les programmes de recherche américain en matière spatiale et militaire, puis livré au domaine public, consiste a faire dialoguer des ordinateurs . Expansion rapide en raison des liaisons à haut débit, téléchargement de musique et images, et baisse des prix des ordinateurs. D. Tertiarisation et affirmation du capitalisme financier Mutation de l'économie autour des activités d'information et de communication qui relève des services. La tertiarisation représente jusqu'à 60% de l'emploi et de la richesse. En réalité produit manufacturés et services qui les accompagnent (conception, marketing, transports . ) deviennent étroitement imbriqués = difficile d'établir la part qui revient à chacun. [...]

[...] L'essor des nouvelles entreprises de la communication De nouvelles entreprises se créent pour exploiter les possibilités offertes par les nouvelles techniques de communications et de télécommunications. On qualifie de "start up" (jeunes pousses) les entreprises audacieuses qui se lancent sur des marches instables et qui réclame des financements conséquents. Succès boursier du navigateur Netscape en 95, puis Yahoo ! en 96, Google en 98. Intel et Microsoft (créées 80's) remplacent en 99 de vielles entreprises faisant parties du Dow Jones. [...]

[...] cout de la recherche > fabrication des objets produits en grandes séries. B. La rénovation des industries anciennes Ces avancées techniques se traduisent par l'essor de la filière électronique et la rénovation des industries parvenus à maturité et ébranlées par la crise. La filière du textile et de la confection utilise désormais des techniques de pointe (rayon laser pour la découpe) qui exigent la mobilisation de capitaux plus importants. Les sidérurgistes remplacent leurs vieux équipements par des complexes équipés de la coulée continue, ou mini-aciéries électriques adaptées aux besoins changeant du marché. [...]

[...] * La flexibilité du travail et ses conséquences sociales Moduler le temps de travail en fonction de l'activité économique sur des périodes d'ajustement allant de 1 journée à la durée entière de la vie professionnelle : travail à temps partiel (inférieur à la durée légale du travail) qui peut être en durée indéterminée (CDI) , et le travail temporaire dans le cadre d'un contrat à durée déterminée (CDD). Cela implique de revoir la législation sociale, tres stricte sur le temps de travail et les licenciements. Il y a une délocalisation des décentralisations de négociation vers les entreprises. Les politiques libérales poussent à un démantèlement des protections sociales mises en place avec les politiques de Welfare State en 1945. [...]

[...] La rénovation des entreprises : du fordisme au toyotisme A. Le rétablissement du pouvoir des actionnaires La révolution financière redonne aux Bourses le pouvoir sur les entreprises qui y sont cotées et sont soumises au verdict quotidien de la fluctuation du prix de leurs actions. Les actionnaires qui en sont propriétaires confie la gestion de l'entreprise a des managers qui sont des salariés bien payés et des actionnaires (stock-option). Recherche du profit maximum conduit à des restructurations qui sonnent le glas de l'entreprise industrielle nordiste. [...]