Problématique et plan détaillé pour le sujet suivant : En quoi les comportements d'échelle permettent le développement de la société industrielle?
[...] L'un des pères de l'économie classique, l'écossais Adam Smith[1], argumentait déjà en faveur d'une division scientifique du travail. Il a eu l'intuition que cette dernière résulte d'une plus grande production totale, et donc d'une plus forte productivité par ouvrier employé, à nombre constant. En d'autres termes, l'ouvrier produit en moyenne plus d'unités lorsqu'il est spécialisé. En économie, ces gains de productivité sont dus à ce qu'on appelle les rendements d'échelle. Ces changements d'organisation de la production poussent à se poser la questions suivantes : comment les rendements d'échelle annoncent-ils l'avènement de la société industrielle ? [...]
[...] Ensuite, des liens sont établis entre le processus de production, ainsi que la nature des rapports sociaux qui se créent dans la société moderne industrielle. Enfin, la troisième partie s'attache à décrire l'avènement de la société de consommation de masse, comme stade suprême de la société industrielle. I. La division scientifique du travail comme allocation efficiente de facteurs de production Concept de combinaisons de facteurs de production. Concepts de fonction de production: conditions de monotonie, nature des facteurs employés. Deux fondateurs de l'économie mathématique moderne, Paul Samuelson[2] et Robert Solow[3] formalisent l'intuition derrière les rendements d'échelle (fonction Cobb-Douglas) Combinaison efficiente et nature des rendements d'échelle. [...]
[...] Le marché est une institution qui a ses normes et évolue à côté d'autres institutions également, un concept développé par Mark Granovetter[4]. Les rendements d'échelle poussent à rationaliser les rapports sociaux mentionné brièvement plus haut: Le processus de production suppose des relations contractuelles. Des contrats standards, transparents et ayant force de loi. Cela suppose une institution crédible à faire respecter les lois, droit. Exemple: le droit de propriété condition sine que none à l'activité capitaliste. Cf les travaux sur les liens entre institutions et croissance chez Daron Acemoglu[5], et l'influence politique sur les choix économique chez Dani Rodrik[6]. [...]
[...] Les rendements d'échelle et la société industrielle amène l'ère d'une société de loisirs. Les rendements d'échelle permettent à la fois de réaliser l'abondance dans une économie, mais également la diversité : l'abondance de production n'est pas synonyme d'uniformisation des biens produits. Ce fut certainement le cas de l'époque de Henry Ford avec son modèle T. Mais après la seconde guerre mondiale, l'industrie a su tirer profit des rendements d'échelle pour déterminer le nombre optimal de gamme diversifiée pour le même bien. [...]
[...] Le consommateur bénéficie ultimement des rendements d'échelle du côté de la quantité et de la diversité des biens de consommation. Adam Smith – Wealth of Nations Editions Bantam Classics Mars 2003. Paul Samuelson & William Nordhaus – Economics Editions McGraw-Hill Janvier 1998 Robert Solow Technical Change and the Aggregate Production Function. The Review of Economics and Statistics, 312-320. doi:10.2307/1926047 Mark Granovetter. L'influence de la structure sociale sur les activités économiques, Sociologies pratiques, vol no pp. 36. Daron Acemoglu, James Robinson Why Nations Fail : The Origins of Power, Prosperity and Poverty Editions Profile Books Février 2013. [...]
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