Massif Central, Montebras, mine de lithium, exploration minière, Oxfam France, France Nature Environnement, Arnaud Montebourg, monographie
Novembre dernier, dans le froid et l'air sec, un défilé de camions miniers passe alors par Guéret, pour s'arrêter enfin sur la place du marché, déversant des montagnes de calcaire, sous les visages en colère de militants d'une nébuleuse d'Organisations Non Gouvernementales : Greenpeace, Oxfam France ou encore France Nature Environnement, tous sont présents pour l'action de déversement du collectif "Creuse ailleurs", et attendent de pied ferme la venue du Premier ministre Jordan Bardella, qui, dans la lignée de son annonce de reprise du projet minier du 27 octobre 2027, vient inaugurer le chantier de l'entreprise Imerys. Ce discours, qui annonçait "un vent de renouveau sur la Creuse rurale" avait été vivement critiqué, et le gouvernement avait été accusé de faire passer le profit avant les vies des Montblainvillois par de multiples ONG. De son côté, Imerys, leader mondial de l'industrie minérale, l'entreprise entend faire passer la France dans les premiers producteurs de batterie, devançant ainsi la Chine et l'Australie ; les activistes venus localement, mais aussi nationalement, de l'autre côté, veulent alors le retrait du projet. Mais silence, voilà le Premier ministre, accompagné du PDG d'Imerys, Alessandro Dazza ; les militants arrêtent un instant de scander leur fameux slogan "Ta mine ta mine on en veut pas/ Lithium lithium ça s'recycle pas ", pour enchaîner par la suite sur les huées, nombreuses et véhémentes, allant même jusqu'au lancer d'oeufs.
[...] Imerys va les trouver, parce qu'eux comme moi on gagne à ce que le travail continue". C'est exactement à ce moment que le chantier reprend officiellement, mais entre-temps, suite à la décision du conseil constitutionnel, la ZAD, s'est mise renforcée sur le chantier creusois. Squat en plein air et lieux de vie autonome, la ZAD de Montebras semble prendre plusieurs dizaines d'habitants par jour, ce que nous confirme Claire, zadiste convaincue : "Nos principales préoccupations concernent la dégradation de l'environnement. [...]
[...] Implantation d'une mine de lithium dans le Massif Central à Montebras - Récit de fiction crédible Mine de lithium à Montebras, Imerys à la poursuite de l'or blanc. Novembre dernier, dans le froid et l'air sec, un défilé de camions miniers passe alors par Guéret, pour s'arrêter enfin sur la place du marché, déversant des montagnes de calcaire, sous les visages en colère de militants d'une nébuleuse d'Organisations Non Gouvernementales : Greenpeace, Oxfam France ou encore France Nature Environnement, tous sont présents pour l'action de déversement du collectif "Creuse ailleurs", et attendent de pied ferme la venue du Premier ministre Jordan Bardella, qui, dans la lignée de son annonce de reprise du projet minier du 27 octobre 2027, vient inaugurer le chantier de l'entreprise Imerys. Ce discours, qui annonçait "un vent de renouveau sur la Creuse rurale" avait été vivement critiqué, et le gouvernement avait été accusé de faire passer le profit avant les vies des Montblainvillois par de multiples ONG. De son côté, Imerys, leader mondial de l'industrie minérale, l'entreprise entend faire passer la France dans les premiers producteurs de batterie, devançant ainsi la Chine et l'Australie ; les activistes venus localement, mais aussi nationalement, de l'autre côté, veulent alors le retrait du projet. Mais silence, voilà le Premier ministre, accompagné du PDG d'Imerys, Alessandro Dazza ; les militants arrêtent un instant de scander leur fameux slogan "Ta mine ta mine on en veut pas/ Lithium lithium ça s'recycle pas pour enchaîner par la suite sur les huées, nombreuses et véhémentes, allant même jusqu'au lancer d'?ufs. Suite à cette agitation, nous nous rappelons tous l'impressionnante évacuation de Jordan Bardella par son service de sécurité, qui avait marqué les esprits de la nation ; c'était le début d'une affaire compliquée, celle que l'on surnomma par la suite "Le Montebras de fer contre Imerys". [...]
[...] L'idée est de démontrer l'intérêt croissant des multinationales pour ce pays créé des tensions sans forcément être une source de conflits, tout le monde est d'accord pour considérer ce lithium comme une possibilité et un espoir national, mais le projet est freiné par des désaccords politiques, malgré la volonté nationale de faire de la richesse du sous-sol un élément clé de la puissance nationale. L'article a ici été transposé dans sa capacité de mettre en valeur un territoire peu mis en valeur, voir pauvre (la Creuse ici), grâce à une forte présence d'un minerai non existant ou peu existant sur le reste du territoire mondial. C'est l'idée de se saisir d'une opportunité qui ici a été partagée. [...]
[...] Le territoire creusois devient alors la scène d'une véritable bataille politique nationale, débats houleux, prises de parole des députés à l'assemblée et sur tous les plateaux de télévision, slogans tagués partout dans le territoire français ou encore reprise du scandale à l'international, la Creuse, d'un coup, se retrouve sous les projecteurs internationaux, et ses acteurs aussi. C'est le moment des marches contre le mégaprojet minier, que nous avons documenté il y a quelques mois. Mais aussi le tout début de la ZAD de Montebras, qui nous est familière maintenant. Le collectif local Creuse ailleurs se retrouve à l'antenne nationale, expliquant qu'ils ne souhaitent en réalité que revitaliser le territoire, en évitant une revitalisation capitaliste et industrielle : ils veulent être un moteur économique et culturel sans sacrifier le bien-être de leur territoire. [...]
[...] Une nouvelle ère s'ouvre alors pour la petite commune de Montebras, qui, loin de ses paysages bucoliques et de son ambiance paisible, voit arriver les bulldozers et les travaux. Certains habitants sont mêmes invités à déménager, puis, obligés, pour laisser plus de place à ce que la maire de Montebras appelle "l'espoir d'un avenir plus propre et plus durable, où Montebras prend enfin sa place d'acteur clé de la révolution énergétique, de symbole d'innovation nationale". Rencontres, réunions publiques et conférences sont alors effectuées pour organiser les grands travaux de Montrebas, toujours localement, afin que l'affaire ne s'ébruite pas, car l'entreprise, en réalité, doit aussi exproprier des habitants pour pouvoir agrandir son chantier, et être à la hauteur des attentes nationales minières. [...]
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