Everest, Himalaya, Népal, pollution, développement économique, civilisation, alpinisme
Je suis ici pour vous parler d'un prétendu fléau qui nous touche tous et que nous combattons quotidiennement, par exemple en buvant avec des pailles en carton qui se décomposent dans nos verres, ou en mangeant des salades Sodebo avec leurs fourchettes « comestibles » : j'ai nommé : la pollution.
En effet, la pollution est présente même dans les endroits isolés de notre planète, comme le mont Everest, le plus haut sommet de l'Himalaya.
[...] Tout d'abord, la pollution de l'Everest contribue au développement économique du Népal. En effet, les Népalais qui viennent régulièrement nettoyer le sommet sont avant tout des travailleurs. Qui dit travail dit absence de chômage. Ainsi, le pays dépense mois en allocations chômage Dites merci aux pollueurs. Ensuite, les alpinistes qui laissent derrière eux des déchets encouragent les alpinistes suivants dans leurs efforts. Quoi de plus motivant en effet, que de rencontrer en grimpant, la preuve que des centaines d'autres personnes ont déjà accompli cette ascension ? [...]
[...] Enfin, comme dit Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme ». Pourquoi cette règle ne s'appliquerait-elle pas au le toit du monde ? Au fond, ces déchets ne sont que des molécules qui se mélangent. Dans un milliard d'année, cela n'aura plus d'importance. Le mont Everest n'existera plus. L'Homme doit-il égoïstement régir la planète à l'échelle de sa propre existence, microscopique face à celle de l'Univers ? La pollution permet à l'espèce humaine de dépasser sa propre existence. [...]
[...] La pollution du mont Everest provient en définitive de gens altruistes, qui abandonnent à leurs successeurs des charges difficilement élevées jusqu'à près de 10000 mètres d'altitude. Mais prenons de la hauteur. N'est-ce pas pour l'Humanité tout entière, après tout, que ces grimpeurs zélés - et ailés comme Hermès - abandonnent le souvenir de leur effort ? Pour que l'espèce humaine laisse une trace de son passage, pour les civilisations futures, et même les civilisations extraterrestres. Les alpinistes pollueurs sont les Flaubert des temps modernes : ce sont les secrétaires de l'historien futur. Si les Martiens laissaient des possessions sur Venus, nous serions émerveillés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture