Molière, "Le Bourgeois gentilhomme" - publié le 16/12/2009

Résumé du document

Monsieur Jourdain est un bourgeois désireux de se faire gentilhomme. Afin de devenir un homme de qualité, il a engagé un maître de musique, un maître à danser, un maître de philosophie et un maître d'armes, qui sont chargés de lui enseigner leur savoir et d'en faire un homme instruit. Même si les maîtres méprisent Monsieur Jourdain à cause de sa profonde inculture, ils l'apprécient pour son argent et pour sa large rémunération.

Monsieur Jourdain, qui a commandé un ballet pour Dorimène, une marquise dont il est fou amoureux et qui doit venir dîner le soir même, se trouve fort inquiet. C'est pourquoi le maître à danser et le maître de musique le tranquillisent en lui assurant que tout sera prêt en temps et en heure. Mais, quand le maître d'armes arrive, il se met à se disputer avec le maître à danser et le maître de musique à propos de son art (...)

Extraits

[...] Ce dernier veut savoir si Cléonte est un gentilhomme ou pas. Suite à la réponse négative du jeune homme, Monsieur Jourdain refuse de lui donner sa fille en mariage. Cléonte en est dégoûté, mais Covielle lui conseille d'user de ruse pour obtenir la main de Lucile. Covielle a déjà un plan qu'il explique à son maître. Un laquais annonce alors à Monsieur Jourdain l'arrivée de Dorante et de Dorimène. Monsieur Jourdain a des ordres à donner et demande de les faire patienter un peu. [...]

[...] En même temps, on possède plusieurs images qui dépendent de la perception des gens. Selon le milieu, l'environnement, les personnes que l'on rencontre, on est quelqu'un mais jamais le même Tout le monde ne nous voit pas de la même façon. On est autrement perçu dans la rue, chez nous, avec les amis, au travail . Les gens nous voient à travers notre identité que l'on veut bien leur partager. En effet, on n'a pas la même relation avec tous les gens que l'on connaît vu que l'on est plus proche avec l'un qu'avec l'autre et cela influence l'avis des personnes sur nous. [...]

[...] Elle adresse également à son mari des reproches sur sa façon de vivre et se plaint du grand nombre de visiteurs qui salissent tout le temps leur maison. Madame Jourdain n'est pas contente que son époux rende visite aux nobles, surtout à un certain comte qui lui emprunte continuellement de l'argent et qui ne le lui rend jamais. Le bourgeois répond que ce dernier est un homme de qualité et qu'il rendra tout en temps voulu. En effet, le comte Dorante a besoin de cet argent pour pouvoir continuer à mener grand train et à faire des cadeaux à sa maîtresse, la marquise Dorimène. [...]

[...] Soudain le maître du logis arrive. Monsieur Jourdain souhaite la bienvenue à Dorimène en de longues phrases ampoulées, ce qui fait rire Dorante qui lui conseille de ne point parler du diamant offert à Dorimène : ce serait en effet vilain et indigne d'un gentilhomme. En fait, Dorante n'a jamais avoué à Dorimène que ce cadeau n'était pas de lui, de même pour ce dîner qui, selon ses dires, était à ses frais. Ils passent donc à table et Dorante ordonne de faire venir les musiciens. [...]

[...] Prenons un exemple pour mieux comprendre . Un étudiant qui a finit ses études secondaires décide de partir à l'étranger où il refait sa rhétorique pour apprendre la langue du pays. Il y rencontre plein de nouvelles personnes, il découvre une autre culture, apprend une langue étrangère et se sent plus sûr de lui en revenant dans son pays maternel. Il a l'impression d'avoir changé. À son retour, il retrouve une amie qu'il n'a pas pu voir pendant son échange linguistique. [...]