Si tu t'imagines, Raymond Queneau, poème, surréalisme, amour, carpe diem, identité, perception, temps, réalité
"Si tu t'imagines" de Raymond Queneau est un poème publié en 1952. Associé au mouvement surréaliste de 1924 à 1929, Queneau sait, dans son oeuvre, harmoniser poésie et humour en revendiquant la liberté du langage dont il souhaite renouveler les structures à partir de la langue parlée. Néanmoins, il s'inscrit aussi dans la tradition des thèmes lyriques de la poésie. Dans son poème "Si tu t'imagines" composé de 49 pentasyllabes, Queneau se souvient avec liberté de l'ode de Ronsard "Mignonne, allons voir si la rose" dont il reprend certaines images en les adaptant avec humour et acidité à la fillette du XXe siècle.
[...] "Si tu crois" fait appel à la pensée, à l'illusion intellectuelle qui mène à l'erreur. "Si tu ne le fais pas" invite à une action. En somme, l'erreur est liée à l'imagination, au manque de discernement intellectuel et au manque de réaction. Les vers "ce que tu te goures" ne changent jamais, mettant ainsi l'accent sur son erreur et la met en garde de son point de vue erronée, dans un esprit familier et universel. Dans ce poème, le poète enjoint vivement une jeune fille à profiter des plaisirs de la vie en l'avertissant de la fuite du temps. [...]
[...] Cependant, cette nouvelle perspective positive est atténuée par une mise en garde finale. Conclusion : De même que Ronsard s'inscrit dans une vieille tradition lyrique, de même, Queneau s'inspire de son ode pour mettre en garde la belle jeune fille contre le vieillissement. Mais si le poème de Ronsard était amoureux, le texte de Queneau est brutal et ironique. Ce poème peut rappeler Le Pont Mirabeau d'Apollinaire, ou il parle de la fuite du temps, en modernisant sa façon d'écrire. [...]
[...] Cela évoque qu'il y a plusieurs liaisons donc renforce l'idée de jeunesse, période des relations successives qui sont l'opposé de l'âge adulte avec le mariage et un amour unique. « saison » souligne une brièveté, un temps limité de cette période de la vie consacrée à la séduction amoureuse. Ce que s'imagine cette fille est que les amours qui se succèdent vont constamment durer. C'est d'ailleurs généralement pour les animaux qu'on parle de « la saison des amours », rappelant ainsi un cycle naturel. III_ Une illusion de la beauté féminine éternelle (v. [...]
[...] Queneau décrit l'illusion du regard humain sur le temps de sa propre vie. 4. (34-38) Un portrait négatif Le temps qui passe est également suggéré par une série d'oppositions entre la beauté d'aujourd'hui et le flétrissement de demain. En effet, le premier portrait fait l'éloge de sa beauté tandis que le second évoque des parties du corps moins nobles. Il décline des images dévalorisantes, crues, apoétiques. La personnification des caractéristiques du vieillissement du corps par l'adjectif "sournois" annonce déjà un portrait dévalorisant. [...]
[...] Si tu t'imagines - Queneau (1952) - Que veut signifier Queneau à la jeune fille à laquelle il s'adresse par le biais de son poème ? Introduction Si tu t'imagines de Raymond Queneau est un poème publié en 1952. Associé au mouvement surréaliste de 1924 à 1929, Queneau sait dans son ?uvre harmoniser poésie et humour en revendiquant la liberté du langage dont il souhaite renouveler les structures à partir de la langue parlée. Néanmoins, il s'inscrit aussi dans la tradition des thèmes lyriques de la poésie. [...]
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