Oppenheimer - Christopher Nolan (2023) - Un brillant retour culturel sur un événement historique / a brilliant cultural take on a historic event

Thèmes abordés

Oppenheimer, événement historique, culture, critique, Teenagers as Critics, role of criticism, professional critic

Résumé du document

Ce document propose une analyse critique du film Oppenheimer, dans le cadre d'un exercice d'anglais intitulé : "Teenagers as Critics", soit "Les adolescents en tant que critiques". La correction est proposée en anglais et traduite en français.

Extraits

[...] Nolan met aussi en avant la pression puis l'abandon du soutien des politiciens pour le projet Manhattan qu'il conduit. Il doit alors gérer les retombées et l'épouvante conséquence de son action scientifique. En outre, le film souligne le contexte historique avec l'enlisement du conflit avec le Japon, la présence des Etats-Unis sur deux fronts en Asie et en Europe. Oppenheimer a aussi la vie de soldats américains entre les mains. Le projet vise à pouvoir terminer la guerre au plus vite et faire capituler un pays reconnu pour son intransigeance et son refus d'arrêt des hostilités. [...]

[...] L'aspect biographique est bien renseigné et fidèle aux événements qui ont émaillé sa vie. Ses doutes sont ensuite utilisés pour le décrédibiliser et l'affirmer comme un ennemi intérieur dans un contexte de Guerre Froide où il est accusé de travailler pour les soviétiques, qui se doteront peu après de la même arme. J'ai énormément apprécié la sincérité et la modernité du propos. Plus que jamais, l'homme doit faire des choix qui le poursuivent toute sa vie. Alors qu'il pense ?uvrer pour la paix, il collabore aussi à une tuerie de masse. [...]

[...] Oppenheimer also had the lives of American soldiers in his hands. The aim of the project was to end the war as quickly as possible and make a country known for its intransigence and refusal to stop hostilities capitulate. The audience is both spectator and actor in this reflection. Should we adopt the same stance in the fight against our barbaric, warmongering enemies? Between love and hate, between hope and redemption, we never really get to grips with the question of whether or not this was beneficial. [...]

[...] Despite its sizeable budget and the technology involved, the film manages to convey an impression of truth and authenticity. The shots are very well shot, and the director conveys the tension and pressure exerted by the audience on the scientists. Great anticipation ultimately leads not to relief, but to a shift into a different kind of horror. Nolan also highlights the pressure and subsequent loss of political support for the Manhattan Project he is leading. He then has to deal with the fallout and horror resulting from his scientific action. [...]

[...] Initially acting out of enthusiasm against Nazism, he gradually sinks into melancholy and remorse for having participated in the chaos to come. The film follows his evolution and rise before his gradual fall. As a scientist more interested in theory, he moves into large-scale experimentation. The biographical aspect is well informed and faithful to the events that marked his life. His doubts are then used to undermine his credibility and establish him as an enemy within, in a Cold War context where he is accused of working for the Soviets, who soon afterwards acquire the same weapon. [...]