Tragédie, identification lecteur, spectateur, réalisme, amour, mort, divinités, trois unités, vraisemblance, dénouement
Eu égard aux émotions suscitées ou recherchées, on peut dire que le dramatique est un art pluridisciplinaire. On y retrouve par exemple le comique. Mais il y a également le pathétique, qui à son niveau de démarcation le plus radicale engendra la tragédie.
[...] En outre, elle sert l'effet cathartique. La règle de la vraisemblance Ceci est une règle fondamentale dont Racine soulignait l'importance en disant : « Il n'y a que le vraisemblable qui touche dans la tragédie ». Aristote laisse entendre que c'est ce qui confère le caractère du merveilleux à la tragédie. La vraisemblance est intimement liée à la structure et à l'enchaînement de l'intrigue et contribue fondamentalement à donner un certain sens à cette dernière. C'est donc le principal instrument par lequel l'auteur exerce sa fonction de philosophe. [...]
[...] En effet, dans la vie, la mort est souvent dissimulée par l'amour et finit par se montrer lorsque la trahison, la déception apparaissent. Les divinités Les divinités tiennent un rôle fondamental dans les tragédies. Au départ, ce sont souvent elles qui sont offensées ou défiées poussées à la colère. Il s'ensuit « une vengeance » ou une manifestation de la puissance qui se concrétise par la fatalité. Les divinités reprennent toujours le dessus sur tout homme qui s'est laissé emporter par le pouvoir, le matériel, la chaire et la gloire. Elles le remettent à sa place de suppliant, d'inférieur, d'impuissant. [...]
[...] Il ne pouvait en être autrement puisque les sujets étaient tirés des légendes et de la mythologie. L'on voyait donc des hommes qui étaient considérés comme exemplaires ou intouchables rabaissés et réduits à la condition d'impuissant, de vulnérable de suppliant. Cela est sans doute plus édifiant pour le spectateur qui doit se dire : si celui là a lui aussi été si durement frappé, qu'en serait-il de moi ? Il est indiscutable que les grands hommes sont des modèles et leur vie est toujours intéressante, surtout dans leur partie sombre peu connue. [...]
[...] Elle a traversé les époques pour traquer ceux qui sont interdits ou pour les mettre aux trousses des être ignobles. Elle les a traversées surtout pour rappeler sans cesse à l'homme sa vraie place. A cet effet, elle plonge au cœur même de la condition humaine pour mettre en lumière la réalité la plus terrible : un jour, tout homme finit par prendre la décision ou poser l'acte qui le condamne à une déchéance inévitable dont l'ultime aboutissement est la mort. La lutte qui s'en suit n'est que vaine. [...]
[...] De nos jours, tout est possible et des décors différents peuvent se succéder facilement. Quoiqu'il en soit, il convient de limiter au maximum les variations de lieu. Il n'est donc pas question de prendre la liberté au même titre qu'un romancier ou un scénariste. Mais le confinement des personnages dans un même espace réduit peut traduire, la condamnation, l'embrigadement, le huit clos, l'étouffement et donc l'impossibilité de s'échapper et éviter “l'exécution“ promise. La règle de la simplicité C'est une règle qui était appliquée par les premiers auteurs de tragédies, bien avant les classiques, mais qui peut être interprétée comme un prolongement restrictif de l'unité d'action. [...]
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