analyse de séquence de Cinéma: Pierrot le fou de Godart (2 pages)
1.1. Jeux de contraste.
Deux extrêmes : des plans ultra-brefs qui encadrent un très long plan-séquence
? pas de régularité dans la durée des plans
? au contraire, travail sur le contraste (découpage très haché/plan qui s'étire indéfiniment).
1.2. Perturbations de la chronologie.
- Dans le plan-séquence : continuité visuelle, mais discontinuité temporelle (après l'entrée de Franck, le cadavre a disparu du lit ? le plan fait une sorte de boucle sur lui-même.
- Dans le montage de la fuite : les différents plans de l'action ne sont pas montés dans la logique de l'action, mais présentés « dans le désordre » (là encore, discontinuité temporelle).
I) Continuité/discontinuité
II) L'expressivité du montage
III) Le lyrisme poétique
[...] - Deux thèmes très mélodiques, tous deux vibrants et romantiques. - Arrêts brusques et reprises obsédantes du premier thème : là encore, effet de leitmotiv, mais aussi : jeu sur le silence (donné à entendre) L'image flamboyante. - Travail des couleurs : présence du rouge tout au long de la séquence (la lampe et la table de la première nature morte au revolver, le sang du cadavre, la voiture de Marianne), brutalité du début de la séquence (jaune et bleus vifs de la seconde nature morte au revolver), douceur de la fin (le rose de la robe de Marianne, le bleu de la chemise qu'elle porte, le ciel). [...]
[...] Idem pour la référence à la collection Série Noire de Gallimard dans les plans de nature morte avec revolver Fragmentation. Le montage de la fuite : des bribes un sentiment d'éclatement qui retraduit de façon expressive le chaos de la fuite et le choc de Ferdinand, entraîné dans une série d'événements qui le dépassent Le sentiment d'irréalité. - Vertige du plan-séquence, qui fait co-exister des temporalités contradictoires - Aspect bégayant du montage de la fuite retraduit le sentiment d'irréalité de Ferdinand, comme si tout se passait dans un rêve sortir d'un mauvais rêve Le lyrisme poétique Le travail du leitmotiv. [...]
[...] - Dans le plan-séquence : continuité visuelle, mais discontinuité temporelle (après l'entrée de Franck, le cadavre a disparu du lit le plan fait une sorte de boucle sur lui-même. - Dans le montage de la fuite : les différents plans de l'action ne sont pas montés dans la logique de l'action, mais présentés dans le désordre (là encore, discontinuité temporelle) Permutations. - D'un cadavre (anonyme) à l'autre (Franck) - Elle et lui (les voix de Marianne et Ferdinand sans cesse alternées, le moment où Ferdinand prend la bande-dessinée de Marianne et lui donne sa bouteille) - Les reprises de plans dans le montage de la fuite, qui créent un effet de boucle L'expressivité du montage Jeux d'association. [...]
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