Réformer l'Église, XIe-XIIe siècle, hiérarchie ecclésiastique, monachisme, Dictatus Papae, Église apostolique, pontificat, société féodale, ascétisme, curie romaine, réforme grégorienne, chrétienté, simonisme, pratiques nicolaïques
Par le mot réformer, l'on entend l'idée de refonder une institution. Une réforme peut être partielle ou structurelle. Dans le cas de l'Église, la réforme est structurelle : elle concerne des éléments fondamentaux, qui servent de piliers à la hiérarchie ecclésiastique. Les éléments réformés sont les suivants : les prérogatives du pape avec le Dictatus Papae, la société des laïcs avec l'instauration d'une société d'ordres (tripartition oratores, bellatores, laboratores) ainsi que la vie morale des clercs et des fidèles (lutte contre le simonisme, le nicolaïsme). Il y a une volonté de faire renaître l'Église apostolique, mais également une notion de changement, de progrès, de renouveau.
[...] Avec la réforme, elle devient apte à gouverner l'Église. De nouvelles institutions sont créées : la chambre apostolique (chargées des finances de l'institution) sous le pontificat d'Urbain II, la chancellerie (chargée de recevoir et d'envoyer les actes officiels), mais aussi la haute cour de justice. La curie développe une diplomatie, et les cardinaux gagnent en importance : ils deviennent les plus hauts dignitaires de l'Église après le souverain pontife. À partir de Nicolas II, les papes sont élus par les cardinaux. [...]
[...] Réformer l'Église au XIe-XIIe siècle Par le mot réformer, l'on entend l'idée de refonder une institution. Une réforme peut être partielle ou structurelle. Dans le cas de l'Église, la réforme est structurelle : elle concerne des éléments fondamentaux, qui servent de piliers à la hiérarchie ecclésiastique. Les éléments réformés sont les suivants : les prérogatives du pape avec le Dictatus Papae, la société des laïcs avec l'instauration d'une société d'ordres (tripartition oratores, bellatores, laboratores) ainsi que la vie morale des clercs et des fidèles (lutte contre le simonisme, le nicolaïsme). [...]
[...] La réforme grégorienne met fin au système de collégialité ecclésiastique. C. L'affirmation de l'Église romaine catholique En 1095 à Clermont, le pape convainc les seigneurs francs à envoyer des troupes pour reconquérir la terre sainte qu'est Jérusalem, prise par les musulmans. En conséquence, les routes de pèlerinage étaient bloquées aux chrétiens. III. L'application de la réforme A. La diffusion de la réforme Le pape s'appuie sur les évêques et les légats pour appliquer les réformes localement. Ils ont une délégation d'autorité du pape. [...]
[...] Revenir aux origines de l'Église ? Les idées réformatrices A. La moralisation du clergé Le nicolaïsme n'était pas considéré comme choquant durant le haut Moyen- Âge. La lutte contre le simonisme et l'usurpation des biens de l'Église devient une priorité pour l'Église. La recherche du célibat, l'ascétisme monachiste deviennent des modèles de pureté. Le vœu de chasteté des moines s'applique progressivement aux prêtres : il est d'abord conseillé, puis imposé. D'un point de vue pratique, la chasteté permet d'éviter que les charges/dignités transmettent de père en fils. [...]
[...] Ensuite, il est appelé à Rome en tant que cardinal, et envoyé comme légat du pape en Germanie, afin d'appliquer les réformes voulues par le souverain pontife. Il devient le pape Urbain II, qui appelle à la première croisade, qui a pour objectif de reconquérir la terre sainte (Jérusalem) aux mains des musulmans. Le monachisme clunisien est un vivier de talents pour Rome. II. Une réforme portée par la papauté A. L'affirmation du pape Avant la réforme grégorienne, les patriarches d'Alexandrie, Antioche, Constantinople et Jérusalem disputent le prestige de l'évêque de Rome. [...]
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