Jeanne d'Arc, Charles VII, guerre de Cent Ans, catholicisme, Edouard III, bataille d'Azincourt, siège d'Orléans, monarchie
Consigne :
Vous êtes le rédacteur de discours du président de la République, qui fait un déplacement en Lorraine et qui veut rendre hommage à Jeanne d'Arc. Il souhaite faire quelques brefs rappels sur la guerre de Cent Ans, et faire comprendre aux Français que le conflit a renforcé l'État monarchique.
[...] Crécy, Calais, l'Aquitaine et la débâcle d'Azincourt . autant de noms et de déboires militaires pour une armée française désunie face à une armée anglaise plus efficace, et bénéficiant de l'arme redoutable des longbows. Dans le même temps, la tête de la France, la tête de l'État français, le Roi Charles VI perdait la raison dictée par les ardeurs de sa femme. Comme je l'ai déjà évoqué, à Azincourt, la France est écrasée et humiliée et c'est à ce moment que le Roi d'Angleterre impose ses enfants comme les héritiers du trône de France. [...]
[...] C'est grâce à cette force de l'esprit que le royaume de France retrouvera son rang. Tout le monde se rappelle du triste sort qui lui sera fait, de l'injure qu'on fit porter à Jeanne d'Arc pour avoir endossé un habit d'homme, mais c'est ce sort, cette mort, cette injustice jugée à l'autre bout du pays, à Rouen, qui fera de Jeanne, une héroïne de notre histoire nationale. Jusqu'à la Révolution Française, le Roi et la France ne feront qu'un Jeanne est celle qui rendra possible cet amalgame qui permettra au successeur de Charles VII d'instaurer un royaume toujours plus grand, toujours plus fort et toujours plus centraliser et protéger de ses ennemis. [...]
[...] Prêt à tout pour reprendre le dessus, cette femme habillée en homme va trouver l'oreille du futur roi. Véritable force morale, c'est autour de Jeanne d'Arc que les troupes françaises vont faire reposer leur moral. Blessée à l'épaule, refusant les combats le dimanche, son discours et son aplomb va lui permettre de battra l'armée anglaise. C'est grâce à elle et à sa chevauchée vers Reims que Charles VII va pouvoir prendre place dans le ch?ur des Rois de France afin de recevoir la couronne française. [...]
[...] En effet, si l'Anglais Richard c?ur de Lion et son pair le Roi de France, Philippe Auguste, avaient su combattre côte à côte lors des Croisades, l'essor de la famille des Plantagenêt et les différentes luttes de succession des deux côtés de la Manche vont plonger deux pays dans une guerre interminable que les historiens modernes qualifieront de Guerre de Cent ans. Celle-ci pris un virage encore plus agressif lorsque le derniers valoisiens, Charles IV le Bon, meurent sans successeurs officiels. Cette situation va dès lors ouvrir l'appétit des valoisiens et d'Edouard III d'Angleterre. Partout, l'armée française est en échec. [...]
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