IVème République, dérive du système républicain, chute de la IVe République, unité nationale, De Gaulle
La IVe République a permis la transmission du modèle républicain. À l'issue du conflit, ce qui a permis à la république de repartir, c'est une très forte exigence démocratique, un besoin de démocratie : refus des totalitarismes, désir de bonheur et de paix. Volonté de reformer l'unité nationale : unanimité euphorique mais de façade. Il va y avoir très vite des divergences sur l'identité précise de cette nouvelle république, et surtout sur son type.
[...] Les milices attaquent. Mais le cas de l'Indochine n'est pas isolé, l'empire bouge dans son ensemble. Le deuxième point chaud est Madagascar, mars 1947 le mouvement démocratique de la rénovation malgache MDRM déclenche un soulèvement et réclame l'indépendance. Une très dure répression s'ensuit morts, on a laissé carte blanche aux troupes d'élite qui ont sans doute pratiqué la torture. En troisième lieu, l'Afrique et le cas de l'Algérie : les choses démarrent en Algérie le 8 mai 1945 avec la révolte de Sétif dans le Constantinois. [...]
[...] Félix Houphouët Boigny fonde en 1946 le rassemblement démocratique africain. Cette question de la colonisation envenime les relations entre les partis du tripartisme mais c'est la question politique et sociale qui fait exploser le tout. Paul Ramadier veut poursuivre une politique de blocage des salaires, les députés s'y opposent. Il révoque les ministres communistes le 5 mai 1947 avec l'appui de Vincent Auriol. En pleine guerre froide, on se pose la question de l'ingérence américaine et les historiens ont conclu qu'il n'y en a pas eu. [...]
[...] Une genèse constitutionnelle difficile (1944-1946). Adoption de la nouvelle constitution le 13 octobre 1946 par référendum, deux ans après la Libération. De Gaulle qui est à la tête du gouvernement provisoire entend redonner la parole au peuple en organisant des élections : les premières sont municipales (fin avril début mai 1945) et vont être organisées avec un corps électoral élargi. En millions d'électeurs, en millions d'électeurs : vote des femmes (ordonnance d'Alger du 21 avril 1944), participation des militaires qui n'avaient pas le droit de vote depuis 1872. [...]
[...] La SFIO compte membres au lendemain de la guerre. Le Parti radical est très discrédité car lié à l'image de Daladier qui n'a pas su gérer la défaite, c'est aussi le parti qui accorde les pleins pouvoirs à Pétain, et qui est à l'origine de l'affaire Stavisky. Mais certains radicaux ont rejoint Londres comme Henri Queuille. Le parti radical est marginalisé jusqu'en 1948. La droite est désorganisée à l'issue de la guerre, elle est discréditée parce qu'on l'accuse d'avoir soutenu Vichy. [...]
[...] On trouve des hommes de l'USRAF, et ce comité de Salut public défie Paris en envoyant à Paris un télégramme sommant Paris de s'aligner sur Alger. Félix Gaillard donne les pleins pouvoirs à Massu, pour éviter un bain de sang. Au niveau du Parlement, l'émeute va favoriser l'investiture du gouvernement Pflimlin sans problème. Guy Mollet est Président du Conseil. Puis apparaît De Gaulle, en retournant la situation en sa faveur. Le 15 mai, le général Salan va parler depuis le balcon du gouvernement général, et Léon Delbecque lui souffle de crier un « vive de Gaulle », comme le recours à une alternative. [...]
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