Rome, Stratonicée de Carie, Antigone le Borgne, orientis graeci inscriptiones selectae, Wilhelm Dittenberger, Attale, Ariobarzane, Mithridate VI Eupator, Cappadoce, Valerius Flaccus, Lucius Cornelius Sylla, Mithridate
Polis, cité en latin, est une communauté humaine et religieuse et un État. Les premiers souverains de l'époque hellénistique comme Antigone le Borgne se sont efforcés de respecter cette indépendance en proclamant qu'ils garantissaient, à toutes les cités, la liberté et l'autonomie. C'est ce dont il est question dans le document orientis graeci inscriptiones selectae. Le philologue et épigraphiste, Wilhelm Dittenberger l'a édité en 1898. C'est un document officiel. C'est par la mort d'Attale III en 133 av. J.-C. que Rome eut l'occasion de s'implante.
[...] Ceux-ci ne refusèrent pas ce fastueux héritage et, en 129, prirent possession de ces territoires qui devinrent une nouvelle province. Cette acquisition permit à de nombreux publicains de s'enrichir. Or ces intérêts financiers se voyaient menacés par Mithridate VI Eupator, roi du pont, qui manifestait de claires ambitions expansionnistes. Il avait réussi à détrôner Ariobarzane, roi de Cappadoce, et Nicomède, souverain de Bithynie, et se présenter comme le libérateur des peuples face à l'oppresseur romain. Il n'hésita pas à pénétrer dans la province romaine d'Asie puis en Grèce, ralliant sur son trajet les populations locales à sa cause. [...]
[...] Mais ces privilèges ne sont pas pour toutes les cités et beaucoup se retrouvent soumis à l'autorité romaine. En 73, avec la provincialisation de la Bithynie, léguée par Nicomède IV à Rome, les opérations reprirent. La guerre fut habilement menée par Lucullus, apprécié des populations grecques, mais ses adversaires politiques le remplacent par Pompée en 67. Celui-ci élimina les pirates de méditerranée et acheva la guerre contre Mithridate qui se suicida en 63. Il réorganisa ensuite l'orient qui fut divisé en provinces et en états clients. [...]
[...] Vainqueur de Mithridate, Sylla devient le maître de tous les peuples et territoires que le roi devait évacuer en vertu du traité de Dardanos. Une fois restauré les rois de Bithynie et Cappadoce une fois reconnus libres les Galates qui, menées par Deiotaros et les autres tétrarques, s'étaient libérés eux-mêmes de Mithridate, tout l'espace situé entre la Grèce continentale et les royaumes étaient désormais romains. Il avait bénéficié des confiscations opérées sur ses adversaires. Il comptait sur sa clientèle : des milliers d'esclaves. [...]
[...] Du fait des confiscations, l'abondance des terres, mises en discernement sur le marché faisaient baisser les prix pour les partisans de Sylla qui voulait les acheter. Sylla fut évidemment le principal profiteur puisqu'elles n'avaient pas le statut d'ager publicus. Elles échappaient au contrôle du Sénat. La liberté à quel prix pour ces cités. En Asie au contraire de l'Europe, la liberté au sens plein du terme ne fut accordée qu'aux cités qui avaient su maintenir leur indépendance ou qui s'étaient ralliées aux Romains avant la bataille de Magnésie du Sipyle, quelques faveurs exceptionnelles pouvant être accordées à des cités qui possédaient des sanctuaires prestigieux, jouissant d'un privilège d'asylie internationalement reconnu : « que Lucius Cornelius Sylla, aimé d'Aphrodite, dictateur, s'il lui semble bon, veuille à fixer ce que les organismes politiques, villages, territoires, octrois, que lui-même, alors qu'il était général, a attribués à Stratonicée devront chacun payer à Stratonicée pour ses revenus ; s'il le fixe qu'il envoie aux organismes politiques qu'il a attribués à Stratonicée, des lettres pour qu'ils effectuent un tel versement, que ceux que recevront l'Asie et l'Hellade comme provinces » à 55). [...]
[...] Ainsi, la question de la légalité à moins de sens : elle s'efface devant les armées consulaires. Nous venons de voir comment se montre le soutien d'une cité à Rome et comment Rome est reconnaissante de ces sacrifices. Maintenant, on va voir les limites de cette reconnaissance et la notion de liberté octroyée aux cités. II. Dans quelle mesure les privilèges que bénéficie la cité de l'Orient, révèlent une soumission de celle-ci à l'autorité de Rome ? Mais les gouverneurs et les officiels Romains abusent de leur pouvoir. [...]
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