Les physiocrates

Résumé du document

C'est une école d'économie politique spécifiquement française. SI la "durée de vie" des physiocrates fut très courte, il n'en reste pas moins qu'ils occupent une place charnière dans la pensée économique. En effet, beaucoup d'idées libérales des Physiocrates seront reprises par les penseurs de l'école classique anglaise.

Extraits

[...] Certaines innovations techniques apparaissent. F. Quesnay écrit des articles sur l'agriculture dans l'Encyclopédie. ( L'agriculture est la seule source de la richesse La fiscalité Un impôt unique sur ce qu'ils appelaient le produit net (c'est-à-dire la différence entre la valeur produite et la valeur détruite) est prôné par les Physiocrates. Il ne se dégage que dans l'agriculture. Il faudrait selon eux instaurer un impôt foncier car ce sont les propriétaires terriens qui profitent du produit net (et de la rente foncière). [...]

[...] Au contraire, elles sont en harmonie. Toujours selon les Physiocrates, la science économique est une science quantitative qui a pour objet de découvrir les lois de la Nature. On ne trouve chez eux ni de théorie de l'individu, ni de théorie du contrat Le libre-échange Les Physiocrates prônent le laissez-faire, laissez-passer et le libre- échange. Ils s'opposent aux règlements issus du Moyen-Age ou du colbertisme. Selon eux, la concurrence permet d'améliorer la qualité des produits. Ils refusent également l'existence de monopoles : c'est une entrave à la liberté économique. [...]

[...] Il a émigré aux Etats-Unis et y a joué un rôle important chez les penseurs de la révolution américaine L'idée de droit naturel L'idée de droit naturel est très importante chez les Physiocrates. Il est basé sur l'ensemble des lois de la nature, qui forment la Loi Naturelle Elles sont immuables et sont les meilleures possibles. Elles peuvent être mis à jour par la raison humaine. Dans le domaine de la société, un ordre naturel s'établit spontanément par la propriété et par la liberté. Quesnay insiste bien sur le respect de la propriété privée. [...]

[...] Ses projets de réformes fiscales suscitent la méfiance chez les aristocrates. Turgot procède au remplacement de la corvée par un impôt foncier. Il supprime le système ancien des corporations au nom de la liberté d'entreprise et la liberté de commerce. Dès son arrivée au pouvoir en septembre 1774, il met en place la liberté du commerce des grains. Cela coïncide avec une année de mauvaises récoltes : le prix du pain augmente fortement. On accuse pourtant la réforme d'avoir provoqué cette hausse. [...]

[...] Les Physiocrates vont occuper une place très importante à la fin du règne de Louis XV. Le début de celui de Louis XVI est marqué par la nomination comme ministre de Turgot. Beaucoup d'idées libérales des Physiocrates seront reprises par les penseurs de l'école classique anglaise. Les Physiocrates ont commis une erreur de jugement en faisant de l'agriculture la seule richesse. Mais, dans d'autres domaines, ils ont fait progresser la pensée économique. La référence aux Physiocrates a été constante au XIXe siècle chez les économistes et notamment chez les socialistes. [...]