Cours d'histoire contemporaine sur le Japon : émergence du Japon au lendemain de la seconde guerre mondiale, les instruments de sa puissance, et ses relations à l'international. Document très complet, entièrement rédigé, de 15 pages environ, au format Word.
[...] Quatre grands ensembles assurent plus de du trafic global. La baie de Tokyo regroupe 4 grands complexes portuaires : Chiba, spécialisé dans la sidérurgie est le 1er du pays (173 millions de tonnes), Kawasaki, port industriel, Tokyo, spécialisé dans les produits agricoles, et Yokohama, qui réceptionne des hydrocarbures, des minerais, du bois et des céréales. La baie d'Osaka présente une densité portuaire et industrielle (sidérurgie, chimie, chantiers navals, industries agro-alimentaires) moins forte. La baie d'Isé et Kita-Kyushu sont moins importants. [...]
[...] Elles se lancent dans les implantations extérieures. L'internationalisation passe aussi par la signature d'accords de coopération avec les entreprises étrangères (Mitsubishi-Daimler-Benz-MBB) L'organisation des entreprises La direction des entreprises est assurée par d'anciens salariés, qui tirent leur pouvoir de leur compétence et qui montrent l'exemple de la réussite fondée sur le travail. Les chefs d'entreprise s'appuient sur plusieurs organisations constituant des groupes de pression importants du monde des affaires, le zaikai, auprès des pouvoirs publics. Les femmes accèdent très rarement aux postes de cadres. [...]
[...] L'Etat intervient par des prêts aux banques. Depuis 1999, l'économie japonaise connaît une embellie économique encore fragile. Le taux de chômage atteint 4,9%. Le système japonais : vertus et limites Des entreprises conquérantes 1. Des structures originales Les grands groupes et les PME coexistent. L'économie japonaise est dominée par de grands conglomérats, les keiretsu. La banque constitue le pivot du groupe. Les relations entre les dirigeants jouent un rôle essentiel. Les réunions permettent de rassembler les informations et de définir une stratégie commune. [...]
[...] L'automobile prend son essor. Le Japon s'impose grâce à sa meilleur productivité et au coût encore faible de ses salaires. La réussite pose le problème des relations Etat/secteur privé. Dès 1970, la diversification se confirme vers les industries à forte intensité de savoir-faire. Entre 1952 et 1970, la production est multipliée par 10 ! 2. Crises et redéploiement : 1974-2000 Le «choc Nixon les chocs pétroliers marquent la vulnérabilité de l'industrie japonaise, trop dépendante des importations pétrolières. Hors du pays, ses succès suscitent des réactions protectionnistes. [...]
[...] Les grandes entreprises dominent les textiles chimiques, la filature et le tissage régions dominent : le Kansai, le Chukyo et le Tokai. L'industrie des textiles naturels résiste mieux au Japon. L'industrie cotonnière (1e acheteur) n'est cependant plus qu'au 14e rang mondial. L'industrie de la laine occupe le 6e rang mondial, le Japon en étant le 2nd importateur, et la soie naturelle le 4e rang, le Japon en étant le 1e consommateur. Le Japon, à la 3e place, fournit de la production mondiale de fibres chimiques. Il est au 5e rang pour les textiles synthétiques. [...]
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