La guerre de cent ans - publié le 01/02/2020

Résumé du document

ce cours traite des origines et débuts de la guerre, de la crise économique et sociale, reprise et fin de la guerre

Extraits

[...] En 1374 les anglais ont été chassés des terres données aux anglais par le roi de France. II) LA CRISE ECONOMIQUE ET SOCIALE Cette période est marquée par une dépression économique et démographique très importante liée à plusieurs facteurs : oo la guerre, ne touche pas toutes les régions, pas si destructrice, mais a pour csq de désorganiser le commerce, la production agricole, prélèvement des impôts plus élevés, de plus il y a un important brigandage, pas les moyens de maintenir l'ordre, surtout quand les nobles eux-mêmes pratiquent le brigandage. [...]

[...] Il est fait prisonnier à Londres, qui permet au roi d'Angleterre de gagner la guerre car il tient en prison le roi. Un traité en 1360 à Brétigny prévoit une rançon de d'écus, Jean le bon donne 1/3 du royaume au roi d'Angleterre (Aquitaine et la Normandie) en toute souveraineté, en échange le roi d'Angleterre renonce officiellement à la couronne de France. La captivité de Jean le bon a pour conséquence qu'il faut prélever d'écus, et ce besoin d'argent tombe dans le cas du droit féodal « rançon du seigneur prisonnier », il a donc le droit de demander à ses vassaux une contribution financière. [...]

[...] En réalité il ne visait pas le royaume de France, son but est de régler le conflit féodal en possédant ses fiefs français en pleine souveraineté. Les anglais vont mener des chevauchées dès 1339 dans le royaume de France, le principe est de pénétrer en été le royaume, de ravager des régions et de partir avec un butin, ce qui permet d'éviter une bataille française, c'est moins cher et ça permet de négocier. Le roi de France organise une expédition pour envahir l'Angleterre. En 1340 une expédition navale est montée, et cette flotte française est battue, donc ces tentatives sont abandonnées. [...]

[...] et la haute bourgeoisie et la haute noblesse vont profiter de la crise. III) REPRISE ET FIN DE LA GUERRE A la mort de Charles s'ouvre une période de paix relative entre la France et l'Angleterre qui sont officiellement en guerre mais ne se battent plus vraiment. Pendant le règne de Charles VI (1380-1422), en 1392 il est frappé de folie qui se manifeste dans une campagne de Bretagne où il croise un marmite qui fait peur à son cheval, il attaque plusieurs de ses écuyers, et par la suite, il va alterner les périodes « lucides » et « folles » où il ne peut plus diriger le royaume. [...]

[...] Ce qui va relancer la guerre contre les anglais, c'est la guerre civile entre les Orléans et les Bourguignons. La lutte aboutit à 2 assassinats : oo 1407 : assassinat de Louis d'Orléans oo 1419 : assassinat du duc de Bourgogne, Jean sans Peur (fils de Philippe le Hardi) Dans ce cadre, le roi Henri V en 1415 décide de profiter de cette situation pour reprendre les actions contre la France. La même année, lors de la bataille d'Azincourt est une catastrophe pour l'armée française, où il décide d'exécuter tous les prisonniers sauf les plus importants. [...]